The Grand Budapest Hotel

Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.
La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.

Wes Andersaon est un réalisateur dont j’aime beaucoup le travail. Il a toujours des univers un peu loufoque et j’aime ça. Ces personnages sont souvent atypiques, ses images très colorées, ses ambiances survoltées. J’avais aimé « A bord du darjeeling limited » et « Fantastic Mr Fox » et j’ai depuis longtemps très envie de voir Moonrise Kindom. J’allais voir sa nouvelle réalisation « The Grand Budapest Hotel » dans l’idée de me divertir et ce fût le cas.
Le film va vite, très vite, on se croirait presque dans un dessin animé tant les personnages et les lieux sont hauts en couleurs, tant l’action, rocambolesque à souhait, se déroule façon poupées russes. On ne sait parfois plus trop où donner de la tête, d’autant que la pléiade d’acteurs connus qui apparaissent ci et là dans l’intrigue à de quoi faire devenir maboule. C’est peut-être d’ailleurs la critique que je ferais, pourquoi tant de « tête d’affiche » ? Cela n’apporte rien à l’histoire, ni au film, si ce n’est une sensation d’accululation et de vertige. Il m’est arrivé de parfois m’attarder sur la tête de l’acteur (« ah oui tiens lui aussi il est là ?!« , « sa tête me dit quelque chose, où l’ai-je vu !« ) plus que sur ce qu’il se passait, c’est dommage.
Reste que les décors sont superbes, les dialogues assez savoureux, l’action palpitante. Bref, un très bon divertissement, rempli d’humour, qui cache toutefois derrière son tourbillon d’acteurs et de couleurs un peu clinquant des thèmes rempli d’humanité.