De la science virtuelle à la science réelle.
N’en déplaise à certains esprits courts, Second Life n’est donc pas qu’un jeu. Aujourd’hui, le métavers est même devenu un lieu d’expérimentation et d’enseignements reconnu. Plus de 300 universités y sont ainsi désormais présentes et côtoient des organisations fédérales américaines à l’instar, parmi d’autres la Nasa ou du National Oceanic and Atmospheric Administration ou encore l'American Chemical Society .Même si Second Life conserve naturellement une image ludique, plusieurs formations diplômantes américaines intègrent déjà SL dans leurs cursus loin devant leurs homologues européennes. Dans ce monde virtuel, la visualisation et la modélisation de divers phénomènes permet de fortes expérimentations, cela chercheurs et enseignants américains l’ont compris.
Cours, conférences et formations de haut niveau
De multiples conférences et rencontres internationales permettent déjà à des savoirs d’être partagés et confrontés mais aussi à des réseaux scientifiques de se créer. Et même les plus pessimistes semblent aujourd’hui faire le pari des mondes virtuels. Professeurs et étudiants américains s’accordent ainsi pour faire de Second Life un outil éducatif complémentaire. Pour de plus en plus de conférenciers, Second Life est au-delà d’une seconde vie, un nouveau moyen de communication à expérimenter d’urgence. En France et en Europe, on hésite encore mais l’on prend conscience qu’il faudra en être rapidement, sous peine de laisser le monde anglo-saxon prendre bien des longueurs d’avance.
Erwindulacq Carlberg ( © www.secondalsace.com )