Je crois pouvoir avertir mes lecteurs que mes articles prennent aujourd’hui une directiondifférente
-« Je croisqu’ il est tempsque tu mereparlesde tes conclusionssur les deux règnes du Vivant , avant de me parler de ce RODNEY BROOKSet de ses « animaux machines »…..N est ce pas Papy ?
-« OUI PIERRE ! Je suppose que cela t’obsède ! Mais il est clair que d’ores et déjà ,on peut refuser à tout le règnevégétalautre chose qu’une explication physico chimique ….. Non point que les espèces de ce règne n’aient pas eux aussi des « capteurs » parfois très sensiblesaux conditions de leur environnement, ou également un métabolisme dont la physico chimieatteint parfois un grand degré de complexité ….Mais en gros,on peut en effet conclure que les « choses » du règnevégétalt’ auront peut-être faitpenser aux« machines vivantes » et à RENE DESCARTES qui avait exprimé cette hypothèse bien avantRODNEY BROOKS …..
-« Que disait ce monsieur dont je n’ai retenu que le « je pense , donc je suis ! »
-« Il affirmait un dualismeentre l’esprit et le corps . Ilrefusait d'accorder la pensée à l'animal, le concevant comme une « machine» ,oubliantque « homo sapienscogitans » n’en reste pas moins et au départ un animal …. De nombreux scientifiques et penseurs se sont penchéssur cette directionradicale prise par« le phénomène vital « et par l’évolutionenscindantainsitout le vivanten deuxpartieset pour t’aider à comprendre , je te passe cettephoto qui montre l’évolution des idéeset la complexité reconnueaujourd’hui du passage d’un règne à l’autre avec alternance de cogitations analytique et synthétique … L’inventeur de cette taxinomie duale est LINNE et on en est aujourd’hui parvenu a 3 parties !
-« Bon ! Revenons àRODNEY BROOKS ….Qui c’est ?
-« C‘est le chercheur ( directeur du laboratoire d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui a misVARELA en colère ! Je cite ses revendicationspar le copier-coller des Automates intelligents : « Une véritable intelligence artificielle ne se résume pas à un simple "cerveau électronique" : on ne peut comprendre la cognition si on l'abstrait de l'organisme inséré dans une situation particulière avec une configuration particulière, c'est à dire dans des conditions écologiquement constituées……. »
« Ainsi, partisan de l'intelligence artificielle "située", Brooks affirme qu'on ne réussira à faire des robots vraiment autonomes que s'ils s'incarnent dans un contexte matériel, c'est-à-dire situés dans un monde sensible. Et il ne s'agit pas d'un monde défini par une liste de propriétés, comme on le fait habituellement dans les simulations informatiques :"Si on arrive à construire une machine qui ne sait rien, a priori, de son environnement, mais qui est dotée d'une boucle sensori-motrice efficace, elle expérimentera et testera sa boucle de réaction/action, jusqu'à la rendre tellement robuste que, après de multiples générations, elle se débrouillera dans n'importe quel environnement". » PRACTICE MAKES PERFECT ! » Nous disent ces américains optimistes !
Et c’est à partirde là , de ce que Varela considère comme un échappatoire , que je reprendsson raisonnement : « Des bêtes à la Rodney Brooks, qui ne faisaient que bouger, chasser, et s'incarner dans le monde » nenousmènent qu’à l’émergence d’un système neuronal maispasencoreà l’émergence d’une conscience animale …… « C'est bien plus tard que s'est produit un saut qualitatif chez certains animaux, avec l'apparition du langage, d'éléments sociaux, et de capacités symboliques. »
La question suivante ouvre véritablement la discussion : « Comment se produit ce saut ? Pourquoi des propriétés abstraites symboliques n’émergeraient-elles pas aussi chez un robot tel que celui que développe Brooks ? Encoredu mystère ou le doigt del’ESPRIT( !) diraientcertains …Varela y répond très subtilement : « l'activité symbolique n'apparaît pas toute seule. Elle fait toujours partie d'une situation, d'un contexte, qui produit une sorte de dérive vers certains types de récurrences sensori-motrices. Une fois acquise cette capacité d'agir-réagir sur le monde, des interactions entre individus ont pu se produire, formant un nouveau type de boucle de récurrence: la rencontre avec l'autre…….. Ce type de regard orientatif de l'un sur l'autre, c'est le début de la communication animale »….Et à l’objection que « les sociétés de cafards, par exemple, n'ont pas développé une capacité symbolique » il répond que : « Le système neuronal ne peut se développer que jusqu'à un certain point….. Si votre corps est engoncé dans une armure,(l’exosquelette des cafards), ou si vous restez petit, le système neuronal plafonne. Chez les vertébrés, par contre, ce n'est pas vrai…… »
AVANT DE CONTINUER SUR CES POINTSPIERRE je rajoute ma contributionàVARELA . Tu n ignores pas que l’ère desvertébrésn’ a véritablementdémarréqu’ après l’extinction des dinosaures ??
-« Et je crois me rappelerPAPYquec’étaientd’ailleurs des toutes petites bestiolespour commencer…
-« C’est vrai auSECONDAIRE, mais ensuite au Tertiaireil y a eu explosion de leurs tailles car les niches écologiques avaient été vidées …. Et à ce moment-là s’est déclarée une compétitionacharnée entreles vertébrés mammifèresplacentaires et les vertébrés mammifères marsupiaux……Et il en avait de toutes sortes et de tailles : des méchants carnivores et des gentils herbivores !
-« Et qui a gagné ?
-« Même a taille égale ,ce sont ceux dont les cerveaux et les systèmes neuronaux étaient les plus gros etles plus développés , les placentaires.Les autres ont disparu de tous lescontinents de la planète sauf de l’AUSTRALIE ET DE Madagascar
A suivre