Quand est tombée l’information concernant un crash survenu le 8 mars dernier à un avion malaisien avec à son bord plus de 240 passagers, ma première pensée a été pour les éventuelles victimes et leurs familles.
Mais au fur et à mesure que le temps passait, que les information devaient chaque jour, chaque heure parfois, confuses et parfois contradictoires, j’ai eu le sentiment que quelque chose de pas très clair était en train de se produire ou c’était déjà produit sans que aucun média ne soit en mesure de nous en donner le début du commencement d’explication.
Le Boeing 777 qui assurait ce vol n’est pas un jouet : c’est un énorme engin aux dimensions impressionnantes (plus de 60 mètres de long et d’envergure, 18 mètres de haut, une surface alaire de près de 550 mètres carrés et une masse de 140 tonnes, excusez du peu!).
Un objet de cette taille ne disparait pas de la surface de la terre sans laisser de traces ni d’indices! Ce n’est pas possible, ce n’est pas crédible!
Surtout quand on nous raconte que les américains disposent de moyens techniques d’observation pouvant déceler la présence d’un être humain seul dans une zone donnée à partir de relevés effectués par des satellites gravitant à des dizaines de kilomètres autour de la terre.
On nous a bassinés, il y a quelques mois, avec les écoutes téléphoniques effectuées par la NSA réalisées sur les téléphones portables des personnalités les mieux protégées dans le monde. Et on veut aujourd’hui nous faire croire qu’un aéronef bourré de technologie et truffé de moyens de contrôle a disparu dans le ciel, après que le commandant de bord ait envoyé un dernier message fort sympathique : “ALL RIGTH! GOOD NIGTH!”, aussi laconique qu’un vulgaire “R.A.S.” lancé par un vigile lors d’une ronde sans problème.
Non, mais de qui se moque-t-on?
Depuis ce 8 mars, les théories les plus saugrenues ont été émises. Ce n’est pas la peine de reprendre ici toutes les âneries les plus invraisemblables qui ont été émises, soient par les autorités malaisiennes elles-même, soit par les médias toujours avides de sensationnalisme à deux sous!
Le fait est que à ce jour, le lundi 17 mars, aucune piste sérieuse n’a été retenue!
Le fait est que à ce jour, dix jours après la disparition du Boeing, personne n’est en mesure de donner la moindre indication crédible et plausible sur ce qui a pu advenir dans cet avion!
Nous en sommes réduits à nous rabattre sur les théories les plus farfelues, comme celle formulée par un site tunisien à propos de la présence dans l’avion d’une vingtaine de spécialistes d’armement éléectronique de camouflage d’avions.
Certains ont émis l’hypothèse d‘un engagement politique anti-gouvernemental du pilote qui l’aurait conduit à détourner l’appareil, sans préciser le but ni la finalité de cette action.
Si jamais cet avion a été détourné, peu importe par qui ni pour raison, où serait-il aujourd’hui, dix jours après sa “volatilisation? Il a bien dû se poser quelque part dans la vaste région. Et selon les spécialistes ; le Boeing 777 aurait pu atterrir en près de 650 endroits situés entre l’Inde, le Japon et l’Australie.
S’il n’était pas macabre et malvenu de plaisanter sur le sujet alors la vie de près de 250 personnes est en jeu, on pourrait se dire que l’on est en train de vivre le scénario imaginé en 1968 par l’auteur des bandes dessinées Hergé pour l’album Tintin intitulé VOL 714 POUR SYDNEY.
On peut aussi faire référence à la série télévisée LOST !
A ce jour, une certitude semble s’installer : personne ne semble savoir ce qui est advenu du vol 370MH, malgré les énormes moyens techniques mis en œuvre!
Les accidents peuvent se comprendre et par conséquence être acceptés et donner lieu aux suites normales en l’occurrence (assurances, deuil des familles, etc…).
Les mystères par définition sont incompréhensibles et donc ils ne peuvent être acceptés! Mais que peut-on faire dans le cas d’espèce? Rien, malheureusement!