Revenge // Saison 3. Episode 15. Struggle.
En plus d’être le titre de l’épisode, « Struggle » est un mot qui le défini plutôt bien. Cet épisode était disons, étrange. Il a énormément de mal à avoir une narration
lisible. On passe donc du coq à l’âne sans qu’il n’y ait réellement de liant ou bien de choses qui nous donne envie de rester. L’épisode précédent avait énormément divisé les téléspectateurs mais
j’avais personnellement adoré cette mis en abîme du personnage d’Emily. Cette semaine la série poursuit la descente aux enfers de son héros, capable de s’énerver et de détruire le peu qui lui
reste de son enfance (notamment ce signe infini + infini sur le porche de sa maison). Mais le plus grand évènement de cet épisode c’est Emily qui se débarrasse de ses black-outs pour de bon.
C’était une idée intéressante mais qui a ici montré ses grandes limites. Je pense que la série n’a pas su en faire quelque chose, tout simplement. Cette seconde partie de saison 3 me donne par
ailleurs l’impression que Revenge est en train de tomber à nouveau dans ses propres travers. C’est bien dommage car j’ai bien aimé la direction de la saison et globalement
certaines intrigues de la seconde partie.
La série nous plonge alors rapidement dans l’absurde autour du personnage d’Emily. C’est tellement illisible qu’il manque cruellement de lecture. L’épisode m’a donc profondément ennuyé et ce même
si j’avais envie que tout le contraire se passe. Surtout quand Emily commence à se dire que pour terminer son histoire de vengeance une bonne fois pour toute, il suffit juste de tuer tous les
Grayson, une bonne fois pour toute. C’est une idée mais ce n’est pas du tout la solution. C’est la facilité ici, mais Revenge est beaucoup plus complexe (enfin, c’est ce qu’elle
veut nous faire croire). La folie furieuse d’Emily était donc une intrigue intéressante qui s’est rapidement noyée dans « Struggle ». Car justement, l’épisode a
énormément de mal à gérer son personnage et à lui donner une direction. Du coup, dans la tentative de celle-ci de donner un coup de fouet à la série, j’étais plutôt content du résultat. Ensuite
il y a aussi l’intrigue de Patrick. Si celui-ci commence à devenir beaucoup plus sombre, l’histoire n’arrive pas à réellement briller. J’ai l’impression que Patrick n’a été qu’un accessoire
scénaristique complètement raté.

Note : 3/10. En bref, s’il n’y avait pas Stevie, je pense que j’aurais fait une longue sieste.