Regroupant plusieurs étudiants dans son association ad hoc "Contend for kids", Kristell Massiotta souhaite à l’image de sa pratique sportive "se battre pour les enfants" et promouvoir "l’éducation des jeunes filles" en permettant à l’Unicef "de mettre en place des programmes dans les collèges et les lycées" dans les pays où ces infrastructures éducatives ne vont pas de soi. Présent à ses côtés et rappelant les actions développées dans plus de 155 pays par son organisation, le vice-président de l’Unicef pour la Côte d’Azur a souligné "la motivation de ces jeunes" tout en exprimant son étonnement admiratif pour la "capacité de ces derniers à se positionner" sur des actions à vocation humanitaire "au travers de tels événements".
Sur des musiques de Gotan Project, de Yann Tiersen ou des bandes sonores de films ("Moulin rouge", "Requiem for a dream", "300"), les danseurs qui ont toutes et tous des occupations professionnelles par ailleurs, exécutent des mouvements en solo ou en duo puisés dans un registre Modern Jazz et sur lesquels Mary.B se lance dans une improvisation. Elle froisse et défroisse du papier journal qu’elle colle ensuite à mains nues sur une toile "évitant tout intermédiaire entre son inspiration et son œuvre" : sous les yeux attentifs du public, elle construit une sorte de colonne vertébrale qui traverse la toile en diagonale et sur chaque côté de laquelle l’artiste étale d’agréables camaïeux de bleus. Dans ce mouvement qui simultanément structure et déstructure l’abstrait, adoucit par les couleurs mais perturbe par les formes, Mary.B qui raconte son "engagement dans la peinture après son ultime grossesse", entend se servir de sa créativité pour convaincre "qu’il faut bouger pour les autres". A l’issue du spectacle, des échanges sur l’originalité de cette performance s’engagèrent entre les interprètes et le public autour d’un magnifique buffet supervisé par le directeur de l’établissement Baptiste Vannini, également propriétaire du "Mayssa" à Villefranche sur mer. Buffet qui offrait en outre la dégustation de pâtisseries orientales confectionnées sur les motifs et les couleurs de l’Unicef par Souad Belucia de la boutique "La rose du désert". L’esprit des arts et l’influence de la culture au service de la conscience et de la solidarité. Initiative trop rare pour ne pas être félicitée, sinon encouragée. Des étudiants de l’Espème-Edhec initiateurs d’un happening artistique en faveur de l’Unicef. Danse...