Réflexion personnelle
Une vie professionnelle linéaire, je ne crois pas que cela existe, ou bien alors, c’est que l’on s’est fermement ennuyé pendant tout ce temps (opinion personnelle!). Certaines périodes sont parfois « up » et d’autres « down » comme dans le cas des changements d’humeur. On peut être parfois très créatifs, inspirés, charismatiques et pour une raison de motivation ou de période (le temps aussi peut jouer son rôle!), c’est l’inverse qui se produit. On se laisse alors porter par les événements, ne cherchant pas à interagir avec eux puisque nous ne connaissons pas la portée du courant qui nous transporte. Laissons-nous faire, nous verrons bien où cette vague nous mènera.
Ma réflexion du moment est liée à un changement minime dans mon périmètre, si minime que je ne devrais même pas m’en rendre compte et encore moins lui accorder d’importance. Et pourtant…
Il génère en moi un grand questionnement. Sur ce que je veux faire de mes 20 prochaines années professionnelles. J’ai déjà abordé ce thème dans un post précédent. Oui mais là, c’est un peu plus sérieux. Ben oui. Je vais avoir du mal à convaincre que je peux encore travailler sous les ordres d’un petit chef ayant été quasi autonome depuis plus de 8 ans. On prend vite goût à ce sentiment de liberté de décider, d’agir, de faire avancer les choses sans avoir besoin de dix degrés de validation préliminaires. Liberté encadrée, c’est certain, par des contrôles dans tous les sens et reporting hebdomadaires mais c’est la règle du jeu en vigueur dans les grands groupes et il faut l’accepter.
Je regarde par-ci par-là les témoignages de quadras ayant changés de job, d’orientation professionnelle voire même carrément de vie. Cela me parle mais ne me fait pas avancer. Il est très difficile de sortir de sa zone de confort, surtout quand on est expatrié et avec de l’ancienneté dans une entreprise. On a pris ses aises et ses (mauvaises) habitudes. Pour ma part, une excellente habitude à mes yeux mais jugée comme TREEEES mauvaise par les parisiens de ma boîte, c’est le fait de pouvoir être chez soi à 18h30 au plus tard (quand je ne suis pas en déplacement, car dès lors, les horaires n’existent plus
). Vas-y pour faire comprendre cela à un gars habitué de la machine à café, arrivant au bureau pour 9h30, prenant deux heures pour la pause déjeuner et quittant son bureau le soir vers 20h. Sur une journée, entre réunions, pauses et autres moments perdus, je pense clairement qu’il n’a eu que 4 heures MAXIMUM de travail effectif. Mais ce n’est pas grave, il serait bien capable de me regarder en face et de me dire que nous autres, les étrangers (sic), sommes bien peu productifs.Je vous livre à voix haute (enfin presque, on se l’imagine, n’est-ce pas?) cette réflexion bien personnelle et j’aimerais beaucoup avoir votre avis sur la question. Je sais qu’il me reste encore une paire d’années pour finir correctement mon actuelle mission d’organisation européenne mais après ça, il me faudra un autre challenge. Sinon, ce sera le début de la fin d’évolution. A un moment donné, la courbe risque fort de s’inverser si l’on n’y prend gare !
Alors, et vous ? Avez-vous déjà changé de voie professionnelle ? Pourquoi ? Etes-vous heureuse de l’avoir fait ?
Bon, comme à mon habitude (bonne ou mauvaise celle-ci, elle est réelle), je vous présente le look de la fille qui se pose trop de questions alors qu’elle a tout, je dis bien ABSOLUMENT TOUT pour être heureuse. Et d’ailleurs, cette nouvelle petite veste n’y est pas totalement étrangère. Elle met un peu de couleur et un twist de tweed dans mes tenues !
D’avance, un grand merci pour vos témoignages ! Et aussi, Happy Monday !
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Photos : Coline se raconte /// Gaylord Tweed Jacket by Isabel Marant Etoile – Denim by JBrand – Tee by Sandro (2012) – Bag by ClioGoldbrenner – Pumps by Essentiel (2013)