Bitten // Saison 1. Episodes 9 et 10. Vengeance / Descent.
Il est sincèrement différent de savoir ce que Bitten veut réellement nous dire. Disons que la série a énormément de problèmes avec la manière dont son récit fonctionne. J’ai
parfois l’impression qu’il manque cruellement de quelque chose. Un ingrédient essentiel pour rendre le tout beaucoup plus plaisant mais je n’arrive pas à mettre la main dessus, malheureusement.
Par exemple prenons le cas de « Vengeance ». Globalement cet épisode n’était pas extrêmement mauvais mais il n’était pas bon non plus. Il manque pas mal de choses dans
l’épisode et je pense que c’est simplement d’un scénario beaucoup plus soigné. Car du point de vue de l’action il y a de quoi être satisfait correctement (un face à face entre Jeremy et Koenig,
une Elena qui a bien du mal à ne pas se transformer sous une voiture, etc.). Du coup, on a certaines scènes suffisamment rythmées dans un épisode qui fait le stricte minimum. A Bear Valley il y
avait donc pas mal de bonnes idées pour le groupe Nick, Elena, Clay et bien évidemment Jeremy. Durant la première partie de l’épisode, il ne se passe pas grand chose. On sent que Bitten tente de
faire de la mise en place pour la seconde partie de l’épisode.
Notamment avec Jeremy qui tente d’apprendre à Nick comment combattre un garou comme Keonig. Mais j’ai largement préféré le passage de face à face façon Karaté Kid entre Koenig et
Jeremy, sans parler de Nick qui est là pour sauver la situation au dernier moment avant que Jeremy ne succombe aux coups de Koenig. Il n’y a rien à redire ici car il y a un vrai sens du rythme
mais l’épisode n’est pas suffisamment bien équilibré et du coup, on se trouve avec quelque chose d’assez médiocre. Incarné par Mackenzie Gray (vu dans le rôle d’un bras droit de
Zod dans Man of Steel, ou encore dans celui de Lex Luthor dans la saison 10 de Smallville), le personnage de Koenig est
clairement l’un des éléments les plus importants de l’épisode et de la saison. Il parvient à donner un vrai sens à Bitten et la série en avait bien besoin, tout simplement. Mais
ce n’est pas suffisant, surtout que de son côté Elena n’offre pas suffisamment de choses. Si je suis content qu’elle ne soit plus nécessairement le centre de la série (ce qui devait un peu
embêtant au début de la saison tant son personnage patinait pour avancer), je commence presque à manquer d’Elena.
Je sais bien que « Descent » est avant tout un épisode de transition mais tout de même, il y avait largement de quoi faire beaucoup plus. Surtout quand il ne reste que
trois épisodes à la saison 1. Dans les développements fait par l’épisode, nous avons Nick qui est contacté par Joey Stillwell (incarné par Elias Tofesix) qui s’est évadé de The
Mutts. Joey nous offre donc sa petite histoire sur la manière dont il a été capturé et comment il a réussi à s’évader. Il informe également tout le monde à Stonehaven (enfin, notre bande de
garous quoi) un peu plus sur The Mutts et le fait qu’il y a un petit nouveau dans l’équipe. Si l’épisode tente de faire quelque chose, le développement vient cruellement à manquer et ce même si
l’arrivée de Joey dans l’épisode n’était pas une mauvaise idée. Bien au contraire, cela permet de donner un léger coup de fouet bienvenu à la série. Maintenant, je dois avouer que
Bitten n’a rien d’une mauvaise série mais elle n’a rien d’une bonne série non plus. C’est parfois sympathique, parfois divertissant, parfois plus ennuyeux et à d’autres moments
irritant mais c’est la série qui est comme ça et je pense que l’on ne peut tout simplement rien y faire.
Note : 6/10 et 5/10. En bref, du bon et du moins bon sous le soleil de Stonehaven.