Switched at Birth // Saison 3. Episode 7. Memory is your Image of Perfection.
Je dois avouer que le mariage de John et Kathryn partant en lambeaux est une bonne idée. Cette intrigue se trouve être beaucoup plus ingénieuse que l’on ne pourrait le penser. Mais cet épisode
m’a permis de me rendre compte que finalement ce couple part en lambeaux depuis un bon bout de temps maintenant. Switched at Birth n’est pas une série parfaite mais le fait est
qu’elle parvient à constamment faire évoluer ses personnages. Peu importe la qualité des intrigues d’ailleurs. Car dans cet épisode il y avait un lot d’intrigues pas très passionnantes. Ce n’est
pas ce qui m’intéresse le plus de toute façon. Ce que je préfère dans Switched at Birth ce sont ses personnages. Ils sont tous plus ou moins attachants et même si j’ai toujours
eu une préférence pour le personnage de Bay, globalement la série nous emmène dans tout un tas de recoins assez fascinants. Que cela soit le mariage des Kennish ou encore la relation entre Daphne
et Sharee par exemple. L’histoire des Kennish fonctionne bien car c’est nouveau pour la série de se concentrer sur une rupture adulte. Certes Regina et Angelo se sont déjà retrouvés et quittés
mais c’était différent.
Mais l’épisode fait aussi un constat. John et Kathryn se rendent compte à quel point ils ne partagent plus du tout les mêmes choses, qu’ils ne sont tout simplement plus sur la même longueur
d’ondes. Cela passe notamment par John qui pense que Kathryn et lui partagent des tas de choses en commun alors que glacialement, Kathryn va lui mettre une claque en pleine figure en lui disant
que ce n’est pas du tout le cas et qu’il se voile la face. Du coup, la petite erreur faite par John il y a deux épisodes de ça devait arriver car ce n’est plus un couple qui est ensemble par
amour mais presque par obligation. Switched at Birth n’est peut-être pas aussi subtile qu’a pu l’être Parenthood cette année avec Joel et Julia mais peu importe,
j’aime bien comment c’est fait, sans trop se prendre la tête tout en gardant une certaine fluidité. Daphne de son côté est un personnage admirable. Elle a le coeur sur la main. Elle est capable
d’aider n’importe qui, peu importe le prix qu’elle aura à payer derrière. Cela a beau être une qualité chez le personnage, ce n’est pas toujours une chose qui amène les meilleures intrigues.
Disons que j’ai beaucoup de mal avec la vie de Daphne.
Note : 5.5/10. En bref, Switched at Birth reste égale à elle même, tout simplement.