Grégory dans les derniers hectomètres (photo Claude)
Il existe certaines courses
dont on ne prend le départ que pour le plaisir de regarder le paysage ! Celle
dont le départ est donné à Vintimille et l’arrivée jugée 23,8 km plus loin en
Principauté de Monaco a en plus la particularité de traverser trois états.
Ainsi, Marathon jusqu’en
2009, semi en 2010 et transfrontalière depuis, la course Vintimille-Monaco
offre ces deux particularités.
Ce n’est pas une balade
ordinaire le long de la grande bleue, les organisateurs ayant choisis de corser
l’affaire en proposant deux ou trois côtes au menu afin de le rendre moins
fade. La première d’entre elle ouvre le bal dès le premier kilomètre et les
coureurs qui ont négligés leur échauffement en seront pour leur frais.
Le peloton ensuite poursuit
sa route jusqu’à Menton, passe le poste-frontière toujours existant et quitte
la ville des citrons pour l’ascension, après la mi-course, vers
Roquebrune-Cap-Martin avant de rejoindre la Principauté.
Avec ce parcours atypique,
j’ignore encore pourquoi mon ami Claudio qualifie cette course de
« bizarre sur le papier » !
Pour l’avoir déjà couru
l’année précédente je savais devoir conserver des forces pour les quelques
difficultés du parcours, la presque chaleur de mars ne devait pas être négligée
non plus.
J’étais venu ce dimanche
pour savoir où j’en étais quatre semaines avant le semi-marathon de Hyères et
pour me faire plaisir. La mission et doublement remplie, non seulement je me
rassure sur ma condition après mes bobos répétés et mes sempiternelles
reprises, mais encore je cours avec jubilation ce parcours
Italiano-franco-monégasque. Ma petite défaillance à partir du vingt-et-unième
kilomètre n’étant qu’une conséquence de ma première sortie longue.
Quand à Gregory, co-équipier
peillonais et chauffeur d’un jour, il termine sa course quelques minutes devant
moi avec la même difficulté dans les rues de Monaco.