Étroits d'esprits & pleutres réalités. Pamphlet.
VIII. François Hollande un fieffé menteur (10/12)
[...]Après cette avalanches continuelle de mensonges d’État, - ceux répertoriés dans ce chapitre, même si déjà leur nombre est conséquent, n'étant qu'un piètre reflet de leur nombre réel d'autant que le décorticage de certaines interventions du chef de l’État en comportent de nombreux, souvent même les uns infirmant, invalidant, réfutant ou contredisant les autres, mais jamais relevés par les médias à sa botte car ce serait le ridiculiser alors que les primes pleuvent pour lui cirer les pompes -, tant au niveau national qu'international, - la presse étrangère en regorgeant -, distillés, quasi journellement, par le Président de la République François Hollande, depuis son élection à la Présidence le 15 Mai 2012, que pouvons nous comprendre de sa déclaration, au côté de Matteo Renzi, le nouveau président du Conseil italien, lors d'un point de presse commun à l’Élysée ?
Que pouvons-nous comprendre quand il déclare, interrogé sur l'Affaire des écoutes de Sarkozy, - auxquelles doivent se rajouter celles sur Maître Thierry Herzog, Claude Guéant, Brice Hortefeux, l'avocat général de la Cour de Cassation Gilbert Azibert, l'ancien patron de la Police Nationale Michel Gaudin et tant bien d'autres pour l'instant non dévoilées -, se poser « en garant d'une justice incontestable » ? Incontestable ne signifie-t-il pas qu'on ne peut contester, indéniable, avéré, flagrant, indiscutable, irrécusable, reconnu, vrai..., qu'ainsi, telle étant sa conception de la justice, par son dire péremptoire et intransigeant, « La justice passera et je dois faire en sorte qu'elle puisse être incontestable parce qu'elle ne peut pas être contestée... », ne devant pas être autre que ce qu'il édicte, irréfutablement, il se pose en garant de la culpabilité de son prédécesseur... Et, comme il est le Chef de l’État, la Justice ne peut et ne doit lui donner tort...
Que pouvons-nous comprendre quand il martèle, « Ma responsabilité, comme Chef de l’État, c'est d'assurer l'indépendance de la justice, un principe fondamental... » et qu'il insiste en rappelant que « cette indépendance est fondée sur trois principes : le premier la séparation des pouvoirs, c'est-à-dire, y veillant tout particulièrement avec un changement des pratiques, le fait que l'exécutif n'intervienne pas sur le judiciaire ; le second, le respect des droits de la défense en recevant, dans les jours prochains, les avocats qui, à un moment, ont pu s'interroger sur des écoutes qui ont été décidées par la justice et par la justice seule ; et le troisième, la présomption d'innocence dans des affaires ou des noms sont cités, des procédures en cours, mais qu'il ne lui appartient pas de les qualifier. » En toute chose, de ce véritable amalgame de dits, de non-dits, de sur-dits, de contredits, d'affirmations passe-partout, servies à toutes les sauces, même les plus frelatées, et mille fois rabâchées, une certitude, d'autant que certains propos sont accentués avec la force de conviction qui lui a été propre, le 2 Mai 2012, dans son syntagme, « Moi Président de la République », répété dans l'anaphore, d'une durée de 3 minutes 21 secondes, prononcée par le candidat François Hollande, au cours du débat télévisé de l'entre deux-tours l'opposant à Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle française de 2012, une anaphore s'achevant par « le Président normal » pour « la présidence normale », et qui lui est propre quand il déballe, afin d'endormir « les simples d'esprit » qui « boivent » ses paroles « comme du petit lait », ses mensonges d'État, de ce véritable amalgame s'extirpe le concept des turpitudes caractéristiques aux régimes totalitaires et dictatoriaux.
Et pour cause flagrante ! Lorsque les questions en sont venue à la date à laquelle « il avait pris connaissance de ces écoutes, sur sa connaissance de leur contenu ou sur le renouvellement de sa confiance à la Ministre de la Justice, Christiane Taubira », toutes ont été éludées. Trop pertinentes pour lui, il s'est soustrait à éclairer le peuple de France sur les interrogations que se posent sur l'honnêteté dont un Président doit faire acte envers ses concitoyens et le respect qu'il peut avoir envers les électeurs, même si ceux-ci ne représentent qu'environ 30 % des électeurs inscrits sur les listes électorales, qui l'ont élu, une honnêteté et un respect ainsi bafoués par sa non-réponse.
Il est vrai, des centaines d'avocats, pointant la saisie du téléphone portable de Thierry Herzog lors d'une perquisition à son bureau, ont signé un texte pour dénoncer des « atteintes graves et répétées » au secret professionnel après les révélations du Monde
Il est vrai, le bâtonnier de Paris l'a saisi « afin qu'il puisse arbitrer dans cette affaire et prendre les mesures qui conviennent qui sont à son niveau » car, les juges étant « sortis de leur saisine, et, ce qui est révoltant, à partir du dossier libyen, ils sont allés sentir comme des chiens de chasse, à droite, à gauche, jusqu'à tomber des mois plus tard sur autre chose... », il « s'agit de la défense des libertés publiques des avocats, et les libertés publiques, c'est le secret professionnel chez l'avocat, le secret professionnel chez le médecin, le secret professionnel chez le curé. » Il est vrai, le bâtonnier de Paris est clair net et précis, « Les juges sont sortis de leur saisine... » et il pointe un abus de pouvoir de la part de juges qui se sont comportés, non comme des « magistrats indépendants » dans une « justice indépendante », mais comme des « policiers politiques commandités par le pouvoir en place. »
Il est vrai, le Conseil National des Barreaux, par son président président, Jean-Marie Burguburu, dénoncent que les juges qui ont « diligenté les écoutes de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog se sont rendus coupables d'un détournement de procédure », car« il n'y avait pas, au départ, d'indices graves et concordants justifiant le placement sur écoutes de l'avocat », d'autant qu'aucune « écoute d'un avocat ne peut être ordonnée ni réalisée à titre préventif pour rechercher les indices éventuels d'un éventuel fondement à des poursuites pénales. Ces règles ont visiblement été contournées... », accusent « les méthodes des juges qui ont attendu assez longtemps pour ramener quelque chose » et en appellent les « pouvoirs publics à clarifier d'urgence cette inquiétante atteinte au bon fonctionnement de notre démocratie », une atteinte qui montre au grand jour « une certaine dérive au sein de la magistrature. »
Il est vrai, l'Union Syndicale des Magistrats l'a aussi interpellé en lui demandant « de rappeler le principe de séparation des pouvoirs. » Trop peu divulgué par la presse, il s'avère, et cela pose de graves interrogations, le Président de la République, François Hollande, n'a répondu, par lettre, qu'à l'Union Syndicale des Magistrats, y précisant qu'il avait « seulement eu connaissance des écoutes... » diligentées à l'encontre de Nicolas Sarkozy et de Maître Thierry Herzog « ...que le 7 Mars, jour de la publication de l'affaire, par le Monde », en lui servant la même chanson que celle ahannée et rabâchée à l'envie par la Ministre de la Justice, Christiane Taubira, le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, le Premier Ministre, Jean Marc Ayrault, - avant qu'il ne se déballonne, en direct, au 20 heures de France 2, le 11 Mars, et qu'il ne balance « que lui et la Ministre de la Justice, Christiane Taubira, étaient au courant depuis le 26 Février, date à laquelle le juge d'instruction Serge Tournaire a versé les écoutes au dossier » -, et toute l'armada du Parti Socialiste à l'unisson. Mais sur ce fait, et lors de son intervention en direct, le Premier Ministre s'est commis dans un double lapsus coupable. En effet, il a parlé du Juge Tournaire, du juge Tournaire exclusivement, et de la date du 26 Février, pour justifier la manière dont il a été informé ! Légalement, ce n'est pas un juge qui informe la chancellerie mais le Procureur Général, et celui-ci l'a fait par le truchement d'un courrier qui n'est parvenu, à la chancellerie, que le 28, soit 2 jours après que le jour où le Premier Ministre ait été « mis au courant », ce qui tend à confirmer les accusations portées par le Conseil National des Barreaux qui en a appelé les « pouvoirs publics à clarifier d'urgence cette inquiétante atteinte au bon fonctionnement de notre démocratie », une atteinte qui montre au grand jour « une certaine dérive au sein de la magistrature. »
Aussi le Président de la République, François Hollande, est un fieffé menteur. Il n'a jamais ignoré, l'affaire du financement de la campagne de Sarkozy ayant été confiée aux juges Serge Tournaire et René Grouman, par le Procureur de la République, le 19 Avril 2013, donc l'affaire ayant débuté plusieurs mois auparavant, - la Chancellerie sachant inévitablement, pour la simple raison que c'est le parquet, placé sous son autorité, qui ouvre les informations judiciaires, étend les saisines des juges d'instruction et la tient informée de l'avancement de l'affaire en lui adressant des rapports, que c'est la Direction des affaires criminelles et des grâces qui veille au grain et que c'est le directeur de cabinet de la Garde des Sceaux qui assure un suivi permanent -, que « Nicolas Sarkozy était sur écoute depuis un an » d'autant que le chef de l'État, recevant, à l'Élysée, de jeunes députés du Parti Socialiste, le fait étant rapporté par Le Journal du Dimanche, leur a déclaré « Ne vous inquiétez pas, je le surveille. Je sais exactement ce qu'il fait ! »
Qu'en outre, malgré les engagements de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, - encore des engagements non tenus mais des mesures de répressions amplifiées à la place -, à renoncer aux instructions écrites et aux rapports à remettre, a créé un procureur national financier, et le 31 Janvier 2014, elle a produit une circulaire pénale dans laquelle elle exige, des procureurs généraux, une remontée d'informations, eu égard à « la personnalité de l'auteur ou de la victime, élus, personnalités de la société civile... », agrémentée d'un annexe spécifiant, difficile d'être plus clair, une « médiatisation possible ou effective de la procédure. »
Au sujet du Ministre de l'Intérieur, la pseudo-méconnaissance des affaires étonne les ex-responsables policiers ou d'anciens ministres de l'Intérieur, dont Claude Cancès, ex-patron de la Police Judiciaire de Paris, pour qui « cela paraît invraisemblable que le Ministre de l'Intérieur n'ait pas été au courant et ça dès le début des investigations », comme cela étonne même des députés Socialistes qui, bien que non désireux « de l'accuser de double jeu, » préfèrent mettre en doute son action : « Manuel Valls ne savait pas pour Cahuzac, il ne savait pas pour Julie Gayet, il ne savait pas pour les écoutes. Une fois ça va, trois fois, bonjour les dégâts. C'est le Ministre de l'Intérieur le plus incompétent de la V° République. »
Mais Place et hôtel de Beauvau, depuis des mois et bien avant Avril 2013, suivant les propos d'un préfet et d'un chef de cabinet, « on voit des représentants de la Police Judiciaire aller directement dans les bureaux du ministre, alors que c'était la Direction générale de la Police Nationale qui, autrefois, assurait la liaison. » et, selon une haute personnalité policière, en charge de la cellule d'écoutes, la seule affaire libyenne, « justifiant les écoutes, mobilise, depuis plus de 18 mois, jusqu'à trente-deux fonctionnaires. C'est l'opération Overlord », se permettant, même de rajouter qu'il « faut de la constance pour assurer le suivi et le décryptage de centaines, voire de milliers d'heures d'écoutes de l'ex-président, de son avocat, de deux ex-ministres et de leurs nombreux proches...»
Cellule « Cabinet Noir. ». Sources : Valeurs Actuelles.
Enfin, dénoncé, le 4 Juillet 2013 puis à nouveau le 30 Octobre, par l'hebdomadaire « Valeurs Actuelles », ne pouvant que confirmer les propos du Chef de l'État, « Ne vous inquiétez pas, je le surveille. Je sais exactement ce qu'il fait ! », il s'avère que l'Élysée s'est doté d'un « Cabinet Noir », chargé de veiller à la mise hors circuit de l’ancien chef de l’État et d’orchestrer le rythme des « affaires » qui ternissent son image. À sa tête, depuis le 6 Octobre 2012, - des rumeurs, suite à des fuites sciemment orchestrées, laissant à penser qu'il pourrait être dirigé par l’ultra-hollandiste Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture -, le commandant militaire de l’Élysée, le colonel de gendarmerie Éric Bio-Farina, a un profil plus compatible avec la gestion du cabinet noir.
Tout comme l'ancien préfet de Corrèze Alain Zabulon, sa chef de cabinet adjointe Isabelle Sima, son chargé des relations avec les élus Bernard Combes et Frédéric Monteil, en charge des affaires privées du président, tous ayant rejoint le Palais en 2012, « le clan des Corréziens de l'Élysée constituant l'un des cercles de confiance du président », le colonel Eric Bio-Farina, faisant partie du réseau corrézien de l'ancien maire de Tulle, François Hollande, est devenu, le 6 octobre 2012, le Commandant Militaire de l’Élysée et le « patron du Cabinet Noir de la présidence de la République », chargé, à l’Élysée, de fouiller illégalement dans les archives de Nicolas Sarkozy pour orchestrer des affaires contre lui.
Et dès le mois d'Avril 2013, le chef du service des transmissions et de l’informatique de l’Élysée a été sommé, par le colonel Eric Bio-Farina, - invoquant de potentielles demandes de la justice -, de pénétrer dans le réseau informatique de la présidence, de faire sauter les verrous et de récupérer l’ensemble des données afférentes au quinquennat de Nicolas Sarkozy afin que la cellule du Cabinet Noir puisse en extraire tous les documents « sensibles ». […]
Suite : VIII. François Hollande un fieffé menteur (11/12 : Le Cabinet Noir)