Cela faisait un petit moment déjà que nous avions repéré cette petite balade à proximité de la rivière du Bono, pas très longue (6,5 km), facile et dans un environnement attrayant. Mais les intempéries que vous savez…
Et puis le beau temps étant enfin revenu, nous décidons de partir à sa découverte en début de semaine.
Point de départ, la charmante bourgade qui porte le nom de son cours d’eau : Le Bono (56).
Pour être tout à fait honnête, notre enthousiasme fut vite refroidi. Au bout de quelques hectomètres, nous avons bien cru que notre randonnée allait s’arrêter à peine commencée, le chemin devenant de plus en plus impraticable au fur et à mesure de notre progression.
Pas de doute, il a beaucoup plu les semaines précédentes.
Entre exercice d’équilibre pour éviter boue, mares d’eau ou chute et déviations par les champs adjacents quand le sentier devenait vraiment impossible, nous commencions vraiment à envisager de faire demi-tour et puis soudain la piste s’est légèrement surélevée et nous avons retrouvé le terrain sec. Ouf !
Nous arrivons au premier centre d’intérêt sur notre chemin, la chapelle de Notre-Dame de Becquerel (XVIème siècle)… qui se trouve en pleine restauration et donc… non-visitable !
La particularité de l’édifice est qu’il est construit sur une source située sous l’autel.
Cette source était réputée pour avoir des propriétés curatives pour les maux de bouche et était probablement un lieu de culte antique. Si le sanctuaire actuel remonte donc au XVIème siècle, il n’a pas été retrouvé trace dans les archives de la région de sa construction initiale.
On poursuit par le sentier côtier qui borde l’étang de Kervilio.
Deuxième site sur notre trajet, le moulin à marée de Kervilio.
Il existait déjà au milieu du XVème siècle mais le bâtiment actuel date du début du XIXème.
Il a cessé son activité en 1960 et a été transformé en atelier d’ébénisterie. Quelques vestiges extérieurs rappellent sa fonction d’origine.
Engageons-nous maintenant le long de la rivière du Bono.
Voici les vestiges du Timothée dont nous avons fait connaissance dans le billet précédent.
Sur l’autre rive, la chapelle Sainte-Avoye, fermée à cette époque évidemment…
Pourtant, cette église édifiée au milieu du XVIème siècle renferme un jubé exceptionnel et sa charpente en bois doit mériter qu’on s’y attarde.
On devra se contenter de l’admirer de l’extérieur à la fin de notre randonnée.
On continue,
et nous approchons déjà du terme de notre parcours.
Voici pour terminer les anciens chantiers ostréicoles aménagés à partir de 1887 et où travaillaient femmes et retraités à cette époque.
La boucle est bouclée, nous voici de retour au Bono et son célèbre pont suspendu (1838-1840).
Première petite randonnée de printemps forte agréable ma foi, malgré un démarrage compliqué pour cause de sentier impraticable, mais il en faut plus nous arrêter…