Viviane Hamy, 22 août 2013, 136 pages
Résumé de l'éditeur :
Une fable puissante où la société muselle la pensée par le divertissement et désigne la littérature comme ennemi public n°1.
Dans un pays inquiétant, le Service National a trouvé le moyen de garantir l'ordre social : les Lectures publiques ont été transformées en outil idéologique de manipulation. Pour extirper puis maîtriser les névroses des individus, le Pouvoir a mis en pratique par le biais de lectures publiques organisées dans des stades, provoquant des scènes d'hystérie, donc dûment encadrées les théories d'une psychanalyste de talent, Lucie Nox.
D'origine modeste, 1075 a grandi dans un milieu où la lecture est absente. On ne lui laisse qu'une seule solution pour exister socialement : parvenir à intégrer l'élite des Gardes au service du système. Formés dans des conditions extrêmes, ils ont pour unique règle de ne jamais apprendre à lire. 1075 devient le meilleur des Agents.
Sa vie bascule, pourtant, le jour où il est mordu par un molosse lâché sur un spectateur en furie. À l'hôpital, il s'ennuie, jusqu'à ce qu'il assiste, par hasard, à une leçon de lecture donnée à des enfants malades. Il est pris à son propre piège...
Mon avis :
Un roman distopique intéressant, mais qui ne me restera pas longtemps en mémoire, car je n'ai pas eut le temps de m'attacher aux personnages.
Ceux-ci m'ont paru clinique, tels des archétypes de leur catégorie. Et puis le personnage principal ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez.
Le propos de départ m'a paru également difficile à croire : faire de la lecture l'opium du peuple, remplaçant le shoot pour tous les drogués. Les gens devenant des drogués d'histoires.
Je suis donc passée à côté de ce roman.
L'image que je retiendrai :
Celle de l'appartement de fonction de 1075, avec cuisinier et femme de ménage. Mais 1075 y est désespérément seul.