Editions l'Archipel
Quand, le jour de Noël, son fils de 3 ans se met à bégayer, William ressent une douleur insupportable, un vrai coup de poignard. Parce qu'il est bègue depuis l'enfance, l'idée que ses fils pui...
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Sylvia est dans le coma. Sa famille, ses amis, viennent lui rendre une petite visite. Mais à quoi cela sert ? Ressasser les mauvais souvenirs ? Parler à une femme qui peut-être ne remarque même pas la présence de ses proches ?
Quelques traits d’humour font sourire, quelques scènes émeuvent. Pourtant, je n’ai pas véritablement accrochée à ce roman.
Certes, l’idée de départ est originale : nous décrire un personnage indirectement, au travers des souvenirs de personnages secondaires. Finalement, Sylvia n’intervient jamais directement, mais reste le personnage centrale de cette aventure. Néanmoins, l’action reste en surface pendant de longues pages. Rien ne se passe véritablement.
Cette chère Sylvia a tout de même le mérite de faire se poser les bonnes questions : connaissons-nous assez nos proches ? Eux, nous connaissent-ils vraiment ? Quelle image donnons-nous aux autres ? Peut-on passer outre les apparences ? Autant de questions existentielles habilement traitées dans ce roman somme toute agréable à lire, mais qui ne restera pas dans les annales.
Un battement d’aile dans la littérature contemporaine.
Une virgule entre deux propositions.