Beaucoup d'acteurs de la nouvelle vague du tango, des formations comme La Vidú, La Siniestra, Violentango, Quinteto Negro La Boca et cette année, les organisateurs, Fractura Expuesta et la Unión de Orquestas Típicas, appuient Claudio Espector et ont invité des orchestres d'enfants du programme d'enseignement musical que Claudio a fondé et dont il vient d'être écarté à la fin du mois de décembre. En effet, malgré une décision de justice en référé, et comme d'habitude, le gouvernement portègne refuse d'obtempérer et de réintégrer le musicien à son poste, comme la justice en a disposé (voir mes articles sur Claudio Espector en cliquant sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus).
Au programme du festival, comme tous les ans, milongas populaires en plein air, concerts, tables-rondes, cours de danse, à Buenos Aires et à La Plata (prov. de Buenos Aires), à Rosario (prov. de Santa Fe), à Paraná (prov. de Entre-Ríos), à Córdoba et à Mendoza, ainsi qu'en dehors des frontières, à Montevideo et à Valparaíso.
Le FIT est une initiative de la movida tanguera auto-gérée qui s'est constituée pour compenser le peu d'intérêt que la politique culturelle de Mauricio Macri accordait au tango populaire, qui tourne le dos à l'exploitation touristique du genre ou qui accepte de mettre en valeur ce qu'il a de qualité dans des modalités qui ne permettent pas beaucoup aux Portègnes du commun d'en bénéficier (un festival dans un coin peu accessible de la ville, avec une distribution des entrées aux heures de bureau, donc pendant que les locaux bossent et à des horaires peu compatibles avec les exigences de la vie professionnelle, le tout en plein hiver, donc en pleine année).
Pour en savoir plus : connectez-vous à la page Facebook du Festival visitez le site Internet de l'UOT visitez le site Internet de Fractura Expuesta (où vous pouvez télécharger le programme en pdf) lisez l'article de Página/12 sur la manifestation lisez l'article de Tinta Roja, la revue animée par la même équipe que l'émission Fractura Expuesta.
Sur l'affaire de Claudio Espector, vous pouvez vous reporter à deux articles de Página/12, du 13 mars et du 19 février, qui retracent les dernières péripéties de l'impossibilité pour lui de reprendre son poste, malgré une décision de justice en sa faveur prise le 15 février.