Il faut donc en arriver trop loin, attendre que le pire arrive, jusqu’au point de totale absurdité où l’on ne peut plus respirer, qu’on nous conseille, comble de ce monde totalement insensé d’éviter de faire du sport, pour se souvenir qu’ils ont peut être raison, les écolos… Le vrai pragmatisme ne serait-il finalement pas de leur (notre) côté ? Ne conviendrait-il pas enfin de se soucier des causes, plutôt que des conséquences, et seulement quand il est trop tard ? Jusqu’à quand nous laisserons nous intoxiquer sans réagir ? Je suis très satisfait de la plainte contre X déposée récemment par certaines associations pour mise en danger de la vie d’autrui. J’ai vu hier soir dans Ce soir ou Jamais un imbécile satisfait préférer s’en gausser… Pauvre diable. Il est en effet beaucoup plus sain de ne rien faire. De ne surtout rien remettre en cause…
Ce qui me frappe également, c’est que l’on propose des solutions très partielles alors que le véritable combat se situe dans la durée et la détermination collective sans faille, soutenue par des orientations politiques fortes… Ce qui n’est pas franchement le cas en l’espèce. L’inertie des pouvoirs publics dénoncée par les associations qui ont porté plainte est patente, indiscutable. Et l’on va s’interroger sur la totale inutilité de ces écologistes de gouvernement…
De plus, évoquer exclusivement comme origine de cette pollution la place des véhicules à moteur (sans vouloir les exonérer, entendons nous bien !) est clairement mensonger, et les médias sont complices de délivrer ainsi de fausses informations. Les installations industrielles sont bien plus polluantes en proportion, sans parler des émanations liées à l’agriculture intensive, mais de cela, les médias ne parlent pas. Il ne faudrait surtout pas mécontenter ceux qui nous nourrissent… si mal.