L’Orient-Express a fonctionné à nouveau, jeudi 13 mars, le temps d’une matinée.
Hélas, ces belles voitures n’ont pas rallié, comme du temps de leur splendeur, en 1883, Paris à Constantinople en quatre-vingt-une heures et trente minutes. Mais, bien plus modestement, à une allure de tortillard, en plus d’une heure, la gare de Lyon à la gare de l’Est à Paris, en passant par Nogent-sur-Marne.
La SNCF, qui a racheté aux enchères en 2011 sept voitures de la Compagnie des wagons-lits, inaugurait ainsi la création de sa nouvelle filiale, baptisée "Orient Express", précisément pour annoncer qu’elle comptait faire revivre un jour ce train de luxe.
C’est SNCF qui est la propriétaire de l’appellation Orient-Express, bien que ce train mythique n’existe plus. Mais en 1982 un anglais ravive la flamme du train de légende en créant une compagnie privée, la Venice-Simplon-Orient-Express. Il a rassemblé des voitures historiques qui ont été réaménagées et assemblées avec le goût de l’ancien et qui circulent plusieurs fois par mois entre Calais-Paris et Venise, via Vienne ou Innsbruck. Depuis la compagnie a étendu son activité en Écosse et également en Asie où elle a restauré des trains de luxe historiques. Et moyennant finances, on peut goûter au luxueux rêve sous le nom commercial Orient-Express. Aujourd’hui, il ne reste que de très rares survivants de ce type de trains, immortalisés par Alfred Hitchcock dans The Lady Vanishes (Une femme disparaît, 1938) : la SNCF a renouvelé pour soixante-quinze ans la licence qu’elle a accordée au groupe américain Belmond, qui exploite encore le Venise Simplon de Londres.
Le train qui a inspiré tant d’artistes au sujet duquel Joseph Kessel écrivait dans Wagon-lit (1932) que "le miracle était à l’intérieur dans cette boîte close, vernie et capitonnée" et que "les femmes dans les couloirs, paraissaient plus belles, les hommes plus audacieux", ce palace sur bogies, classé monument historique, a été rénové à l’identique par la SNCF, avec sa voiture restaurant Anatolie, sa voiture bar, son salon Pullman, orné de parois lambrissées d’acajou et de pâtes de verre signées Lalique.
Seule inconnue, Frank Bernard, directeur général de la nouvelle filiale Orient-Express, ne sait pas encore quand ce nouveau train ultrachic pourra redémarrer, ni quel sera son trajet.
Le ferrovie francesi puntano a rilanciare il mitico Orient Express. Oggi, il treno è tornato a funzionare per collegare le due stazioni di Parigi : la gare de Lyon e la gare de l’Est.
La SNCF, che ha acquistato all’asta, nel 2011, sette vagoni della compagnia dei Wagons lits, ha inaugurato la creazione della sua nuova filiale, battezzata Orient Express per annunciare che un giorno spera di poter far rivivere il treno di lusso su tratte più amene.
Non sarà più un treno storico, ma un nuovo simbolo di lusso, di servizi d’eccellenza, e di un tempo finalmente «lento». Unica incognita (ma non irrilevante) Bernard non sa ancora quando questo treno ultra-chic potrà riprendere le corse, né tantomeno il tragitto.
Oggi, restano pochissimi esemplari di questo tipo di treni. La SNCF ha rinnovato per 75 anni la licenza al gruppo americano Belmond per viaggi di lusso contrassegnati con il marchio ‘Orient Express’ sulla linea Venezia-Simplon.