En application de l’adage «le déjeuner n’est jamais gratuit», la décision d’instaurer la gratuité des transports publics pour cause de pollution revient à faire payer les dits transports par d’autres que par les usagers. Par exemple par les contribuables, y compris ceux qui ne prennent ni métro ni bus, et qui ne sont en rien responsables de la dite-pollution. C’est pas juste !
Si l’on pense que les automobilistes sont responsables de tout ou partie de cette pollution, c’est à eux de payer, ou de subir une réglementation contraignante comme celle de la circulation alternée, selon le chiffre final, pair ou impair, du numéro d’immatriculation du véhicule.
Mais on connait les objections à cette mesure : elle favorise les propriétaires de plusieurs véhicules et elle ne fait aucune différence entre les voitures qui polluent beaucoup ou peu…
Alors que faire ?
Quand l’usage de la voirie est payant (aujourd’hui autoroutes, demain voies urbaine rapides…), moduler les tarifs.
En tout cas plutôt faire payer les pollueurs que les contribuables !