En vous parlant aujourd’hui d’Hylas, je ne fais pas référence au héros grec enlevé par les nymphes, mais bel et bien au premier album de Thomas Azier sorti ce lundi dans les bacs.
Bien que l’artiste soit Néerlandais d’origine, il vit à Berlin depuis des années, et lorsqu’on parle de musique électronique et d’Allemagne, cela peut faire peur car ce sont des pointures en la matière et leur musique est rarement grand public.
Mais sur cet opus nous sommes bien loin de ça, le musicien nous propose des morceaux électro mais accessible à tous car il y a toujours un petit je ne sais quoi en plus.
Est-ce par le choix des instruments ? Par les effets de voix ? Je ne serais dire, mais le résultat est là. Au détour de l’écoute on trouve ici par exemple un peu de hip-hop sur Verwandlung, une mélodie hypnotisante sur Red eyes, un peu de pop sur Shadow of the sun ou encore des sonorités planantes sur Golden wave.
Seuls morceaux peut-être un peu plus pointu, Angelene et Ghostcity se laissent tout de même écouter de manière agréable.
Certains d’entre vous auront peut-être eu la chance de découvrir Thomas Azier sur scène en première partie de Woodkid ou de Stromae, et pour les autres, précipitez-vous sur ce premier album qui réuni le travail de l’artiste durant ces cinq dernières années, et ça mérite une oreille attentive.
Nous vous laissons avec le clip du single Red Eyes et notez que le chanteur est actuellement sur les routes de France, il passera notamment par Paris le 5 avril au Village du festival à La Défense et le 6 juin à La Gaîté Lyrique.