Depuis aujourd’hui, Canal + propose un nouveau dispositif de Social TV autour de son « Social Player » afin de rapprocher le public de la chaîne avec les différents univers des émissions. Petit tour d’horizon de ce nouveau dispositif.
Le social player c’est avant tout un outil assez intuitif dans son utilisation qui va vous permettre de créer votre propre chaîne Canal + en assemblant ce qui vous plaît le plus dans l’offre en clair de la chaîne. Fans du « Petit Journal » et de « Groland« , associez en un clic les deux programmes pour en découvrir sous la forme d’une timeline Facebook ces deux programmes au travers des vidéos des émissions, des extraits, mais aussi des tweets et des posts Facebook en lien avec le programme.
Cet outil c’est également l’occasion de socialiser son expérience en partageant via les réseaux sociaux à la fois ses réactions autour d’un programme mais aussi sa playlist Canal + tout en découvrant celle que ses amis ont créé.
Alors que Canal + a ouvert tout récemment tout un tas de chaînes Youtube dédiées à ces programmes, l’apparition de ce social player peut s’apparenter comme une redite dans la multiplication des manières de consommer Canal +. Néanmoins, c’est plutôt à une complémentarité assez ingénieuse que nous assistons. Puisque les rôles semblent parfaitement définis entre ces deux services.
D’un côté, les chaînes Youtube sont présentes pour accroître la notoriété de ces marques antenne auprès d’un large public. On a donc affaire à un public en affinité faible avec la chaîne. Tandis qu’avec le social player, on entre dans une expérience plus immersive autour des émissions, qui demande à l’internaute un comportement pro actif pour s’inscrire et venir ensuite régulièrement consommer du contenu depuis cet espace. Par ailleurs, la personnalisation de sa propre chaîne Canal + avec les contenus qui nous touchent le plus renforce cette idée que ce service a été dédié dans une optique d’affinité forte entre le public et les contenus.
Enfin, il est à noter que ce service (gratuit) est une première en France. Pour sa mise en ligne, l’offre éditoriale est conséquente et les principaux leviers d’actions sont déjà actifs. Les premiers tests et retours utilisateurs affineront sans doute encore un peu plus un dispositif prometteur.
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