« Boire un petit coup, c’est agréable »… dit la chanson populaire.
Déjà la Bible nous enseignait que « bonum vinum laetificat cor hominis » : le bon vin réjouit le cœur de l’homme. (1)
Qui dira le contraire ? Quelques esprits chagrins peu enclins à partager dans la joie des moments de plaisir. Quelques bonimenteurs officiels qui nous assènent leurs injonctions de « modération », tout en se réjouissant que les taxes sur le vin… abreuvent les caisses de l’Etat. (2)
Et puis voilà l’Académie de Médecine qui sort du bois (… sans soif), pour nous révéler, non sans surprise, que le risque de mortalité globale serait diminué de moitié chez les buveurs de vin !
C’est la très officielle et sérieuse OMS (Organisation mondiale de la santé) qui constate, dans une vaste étude épidémiologique, que la mortalité cardio-vasculaire est plus faible chez les buveurs modérés de vin (un à trois verres par jour). Un chercheur de l’Inserm de Lyon, Serge Renaud, avait déjà démontré que les risques de récidive d’infarctus étaient trois fois moins élevés chez les Français, traditionnels buveurs de vin, malgré une alimentation riche en graisses animales.
C’est que le vin contient des polyphénols, excellents anti-oxydants qui empêchent le mauvais cholestérol de pénétrer la paroi artérielle et de s’y déposer sous forme de plaques d’athérome. En plus ces polyphénols, contenus dans les pépins et la peau du raisin, ont une action bénéfique contre le vieillissement, ralentissant ainsi l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Comme qui dirait le contrepied de la formule « boire pour oublier » !
Un à trois verres de vin par jour, mais pas plus, voilà qui donne raison au raisin.
Petitgrognon
(1) Livre de l’Ecclésiaste X, 19.
(2) Taxe « d’accise » sur le vin « tranquille » de 3,66 € par hectolitre, … en attendant pire !