Men at Work // Saison 3. 10 épisodes.
BILAN
Après deux saisons plutôt correctes dans leur ensemble, j’ai décidé de poursuivre l’aventure Men at Work pour une saison 3. Je ne sais pas vraiment pourquoi, notamment car cette
série n’est pas parfaite et qu’elle n’est pas toujours drôle mais j’ai l’impression que je me suis plus ou moins attaché à ce groupe d’amis un peu bordélique sur les bords. Car oui, la série
n’est pas un modèle d’ordre. Durant toute cette saison, plusieurs intrigues vont être développées jusqu’à nous laisser avec plusieurs questions en suspend. Mais sincèrement je ne sais pas du tout
quoi attendre de la suite de la série, ni même si elle mérite une saison 4. Parmi les comédies de TBS que je suis (Cougar Town, Ground Floor et
celle-ci), je pense que c’est celle que j’apprécie le moins. Il y a quelque chose qui parfois me donne l’impression que la série tourne plus ou moins en rond. Et ce même si elle tente de se
renouveler avec de nouvelles intrigues et des personnages toujours plus loufoques les uns que les autres. Car le but c’est aussi d’être complètement barré. Du coup on invite J.K.
Simmons (actuellement dans la très mauvaise Growing Up Fisher) qui délivre de la bonne réplique au kilomètre avec son ton de vilain sûr de lui.
Et puis il y a aussi les apparitions de Jane Seymour et Ed Asner dans « Gigo-Milo ». Cet épisode est certainement l’un de mes préférés
de la saison. Il était drôle et puis la relation entre Bridget (le personnage de Jane) et Milo était vraiment assez sympathique à suivre. Et puis de son côté Ed Asner va faire du
Ed Asner. Toujours drôle de le voir dans une comédie même si ce n’est pas son apparition la plus réussie de toutes les séries dans lesquelles j’ai pu le voir. On a aussi
l’apparition de Molly Sims dans « Suburban Gibbs ». En effet, Gibbs va sortir avec une fille de la banlieue, nommée Kelly (le personnage de Molly).
C’était une occasion parfaite pour créer quelques effets comiques réussis. Notamment sur la confrontation des deux personnalités. Gibbs est pile poil le personnage qu’il faut pour ce genre de
chose, ou encore quand il s’agit de faire en sorte que Neal n’ait pas un appartement qui lui plaisait. Quelle sacrée bande de potes tout de même. Dans le genre guest star de luxe, cette année
voyait également arriver Ryan Philippe et Emmanuelle Chriqui dans « I Take Thee, Gibbs ».
Notamment car le risque est de tomber dans la comédie misogyne. Contrairement à beaucoup de séries pour mecs, celle-ci ne tombe pas dans ce piège là et reste même plutôt sage. Et puis le comique commence à prendre de la bouteille, du coup les situations s’empâtent un peu. C’est ce qui arrive de toute façon toute comédie quand elle fonctionne sur une base assez classique et ne cherche pas forcément à se renouveler comme il se doit. Du coup, cette saison 3 de Men at Work n’était pas totalement ratée et avait ses bons gags. Mais j’aurais peut-être apprécié que toutes les nouveautés qui ont été ajouté soient parfois plus drôles et/ou plus passionnantes. Je pense notamment au personnage de Myron qui n’a pas servi à grand chose si ce n’est à boucher quelques trous. Mais je ne désespère pas car je serais au rendez-vous sans problème si jamais TBS renouvelle Men at Work pour une saison 4. Ce qui au fond serait mérité puisque les audiences ne sont pas mauvaises et au dessus de la moyenne des comédies de la chaîne.
Note : 5/10. En bref, une saison un peu moins bonne que les deux précédentes qui délivre malgré tout quelques bons moments de comédie de potes.