On n’osait l’espérer, et pourtant, Noam Murro a réussi l’inimaginable : donner une suite cohérente à 300 ! Enfin "suite" … Ce Naissance d’un Empire se situe avant, pendant et après la Bataille des Thermopyles, lieu du massacre des 300 Spartiates par les Perses de Xerxès que l’on retrouve dans le film de Zach Snyder. Ce dernier ne reste pas très loin des côtes Grecques puisqu’il est producteur de ce long-métrage. Certains penseront de ce film qu’il n’est là que pour satisfaire un studio voulant faire fructifier son compte bancaire. Et bien non ! 300 : La Naissance d’un Empire est l’adaptation du roman graphique Xerxès, toujours par Frank Miller, et qui a la particularité de ne pas être encore paru !
Thémistocle © Warner Bros. France
Artémise © Warner Bros. France
C’est là où il faut saluer la performance de Noam Murro à la réalisation. Quand Zach Snyder avait une publication complète entre les mains, le réalisateur Israélien n’avait lui que deux volumes (sur cinq) pour mettre en image son film. Mais il n’empêche que l’on en prend plein les mirettes. Des batailles sur la terre ferme dans 300, nous passons aux batailles navales. Les troupes Grecques de Thémistocle (Sullivan Stapleton) face aux Perses d’Artémise (Eva Green). Les trières s’entrechoquent, se percent, se coulent ! Mais les épées, les haches et les lances restent bien présentent, tout comme le déluge d’hémoglobine numérique, de quoi faire rager les centres de don du sang (quel gâchis !). Et ces membres qui s’envolent … de la tête, de la jambe, du bras, et parfois les trois à la fois … une véritable féerie goresque ! Avec en point d’orgue la Bataille de Salamine, parfaitement maîtrisée (mais irréaliste … la scène du cheval en surprendra plus d’un) et le retour des … AHOU ! AHOU ! AHOU !
Au casting, Sullivan Stapleton a la lourde de charge de succéder à Gerard Butler dans le rôle de la tête d’affiche du film. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne s’en sort pas trop mal. De Léonidas le guerrier, nous passons à Thémistocle le stratège. Et tout cela sans faire baisser le taux élevé de testostérone à l’écran. Et face à lui, Eva Green dans le rôle d’Artémise. Chaque fois qu’elle apparaît à l’écran, elle captive tout l’attention du spectateur. A la fois belle, sensuelle mais d’une cruauté terrible, l’actrice française a sut donner corps et âmes à ce personnage. Et puis, il y a cette pause au milieu de la bataille … mais là je n’en dit pas plus. Enfin si … Thémistocle est un sacré trolleur ! On note également la présence à l’écran de deux acteurs qui ont fait chavirer le cœur des adolescentes : Callan Mulvey et Jack O’Connel. Drazic (Hartley, Coeurs à vif) et Cook (Skins). Ils interprètent respectivement Scyllias et Calisto, père et fils.
Je peux le dire, j’ai passé un excellent moment au cinéma, de l’action avec une mise en scène nerveuse, quelques temps morts permettant de reprendre son souffle, Avec une fin ne laissant planer aucun doute quant à la mise en chantier d’une suite, la saga 300 n’est pas prête de s’achever. Et comme le box-office international à l’air de suivre le mouvement …
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