Mea culpa… Mea maxima culpa…Hier, j’ai rencontré Yoann Fréget. Je l’ai observé, je l’ai écouté, et je me suis aperçu que je m’étais complètement planté dans ma façon d’appréhender son album. J’avais trouvé qu’il en faisait un peu trop, qu’il était dans la démonstration, qu’il voulait montrer toute la richesse de son spectre vocal.J’avais tout faux.J’ai découvert au contraire un garçon tout à fait humble, discret, courtois. Un pur !Parfois, il vaut mieux ne jamais se retrouver en présence d’un artiste qu’on apprécie car la personne se révèle bien moins intéressante que son œuvre. Le fait de rencontrer Yoann par hasard m’a fait d’abord découvrir un être humain. Dans « être humain », le mot important, dans son cas, c’est « humain ». C’est ce qu’on appelle une belle âme. Et âme, en anglais, c’est « soul ». Yoann est complètement en phase entre ce qu’il est et ce qu’il chante. Ce qui m’a le plus touché, c’est sa réelle modestie et sa lumineuse sérénité. Il est authentique, quoi, il ne triche pas. Il EST. Et il veut partager en toute simplicité.
En rentrant chez moi, j’ai immédiatement réécouté son album. Et je l’ai entendu différemment.
Je suis désormais absolument convaincu que Yoann Fréget – il ne le sait sans doute pas – est missionné. Il est là pour apporter du bonheur à son public. Et je prends tous les paris pour affirmer qu’il est parti pour une très, très grande carrière.