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The Grand Budapest hotel…

Publié le 13 mars 2014 par La Fille Aux Chaussures

Génial. Féérique. Dépaysant. Burlesque. Loufoque. Hilarant. Merveilleux. Rafraîchissant. Jubilatoire. Voici les quelques adjectifs qui me viennent à l’esprit après avoir vu « The Grand Budapest hotel ». Un mélange entre Tim Burton et Jean-Pierre Jeunet pour le côté cartoonesque.

Nous avons ici affaire à un chef d’œuvre de poésie, d’humour, de romantisme et d’aventures rocambolesques le tout dans un univers artistique aussi somptueux que soigné, mélangeant l’animation, l’absurde et le style.

Nous avions déjà beaucoup aimé le dernier film de Wes Anderson, nous avons littéralement adoré celui-ci.

Nous voici donc dans les années 30, dans une Europe centrale d’opérette, ce qui participe énormément au charme de l’ensemble… Le concierge d’un hôtel et son lobby-boy se retrouvent entraînés dans une course-poursuite effrénée après avoir volé un tableau d’une immense valeur qui leur revenait selon les dernières volontés d’une vieille femme retrouvée assassinée. Entre les autorités et les tueurs à leurs trousses, les deux hommes vont devoir faire preuve de courage et de malice pour se sortir de tout ça, le concierge devant également prouver son innocence.

Solidement mis en scène dans de magnifiques décors dignes d’une maison de poupée, le film réunit un casting de rêve. On a un réel plaisir à voir défiler tous ces personnages, même si la plupart n’ont que des rôles assez brefs, c’est cela qui donne le charme au film. Si Ralph Fiennes est en tête, absolument irrésistible, il est très bien épaulé par d’excellents acteurs qui s’en donnent à cœur joie pour incarner des personnages hauts en couleur. Que ce soit le débutant Tony Revolori, Willem Dafoe en tueur au look de vampire, Adrien Brody en méchant, Harvey Keitel en taulard plus sympa qu’il n’en a l’air, Jeff Goldblum en avocat ou encore Edward Norton en chef de la police tenace, chacun ajoute son petit grain de sel qui fait fonctionner à plein tube cette petite merveille, un hôtel qui vaut d’y séjourner durant 1h40. J’en aurais repris pour deux heures sans problème. Et j’y aurais même réservé une chambre pour quelques jours…

Mais sous ses dehors exubérants, nous avons également une critique du totalitarisme, de la barbarie pour ne pas dire tout simplement de la bêtise humaine. Le réalisateur en profite pour mettre en garde le spectateur sur les dérives des mentalités que nous subissons au quotidien quand nous ne correspondons pas à la norme imposée.

Inutile de préciser que je vous le conseille chaudement?!

Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.

La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.


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