Salut tout le monde !
Eh oui me revoilà, avec une critique que j'avais annoncée il y a presque un an... Mais la voilà et mieux vaut tard de que jamais. Si j'ai mis tant de temps, c'est parce que je l'avais déjà commencé mais j'avais eu beaucoup de mal à me plonger dedans au point que j'ai fini par le laisser tomber. Je me suis tournée vers autre chose en attendant et de l'ai repris il y a peu en portant un nouveau regard sur le livre.
Et là, wouah ! Je me suis laissée emportée par le rythme du roman. Je crois que la première fois, j'étais trop attachée à la vision que Tim Burton nous avait transmis dans son film. Toujours est-il que cette fois, je me suis laisser emporter mais les senteurs martiniquaise, dans la jeunesse d'Angélique et de son enfance mouvementée. Le roman est très riche de détails, les paysages, les parfums, l'atmosphère... L'auteur arrive à nous plonger dans le monde des îles antillaises du XIXème siècle en détaillant la belle vie des riches colons et la misère des esclaves.
Barnabas Collins, alors qu'il vient enfin d'être guéri de la malédiction qu'Angélique lui a lancé plusieurs siècles auparavant, il tombe sur un journal qu'elle a écrit quand elle était petite et plonge avec avidité dans le récit de son enfance. Au fil de sa lecture, il comprend beaucoup mieux pourquoi Angélique en est arrivé à être cette personne détestable qu'il a connu. Il se rend compte qu'elle était une petite fille très gentille, martysée par la vie, par son père qui l'esclavagisait d'une certaine façon. Rongée par la tristesse et la colère qui l'envahissaient après les obstacles qu'elle a du traverser, elle a fini par "tomber dans le côté obscur de la force".
Ce roman est envoûtant, il nous plonge dans un univers complètement différent de ceux qu'on trouve en ce moment sur le marché du livre. Le personnage d'Angélique, celui qu'on côtoie le plus, se fait attachante dès le début. Elle se montre sous un air innocent, inconsciente de la cruauté qui se passe autour d'elle. Au fil des déceptions qu'elle subit, son coeur se fait de plus en plus dur. Alors qu'elle croit faire le bien, elle finit par se laisser envahir par son côté sombre.