Quels périples affrontent les passagers à bord de la capsule Soyouz à destination de la Terre ?
Le voyage à bord du Soyouz, vaisseau attaché à l’ISS, dure environ 3 heures et demi. Le lieu d’atterrissage, situé au Kazakhstan, et la trajectoire retour sont soigneusement étudiés au préalable afin d’assurer la sécurité maximale des astronautes. Un endroit plat est choisi.
Le départ s’effectue en plusieurs phases. D’abord les passagers embarquent dans la capsule, attachée à l’ISS et simulent les différentes phases critiques de la descente vers la Terre.
Ensuite, ils mettent leur combinaison pour procéder au détachement du module. Quelques minutes sont nécessaires pour effectuer cette procédure (suivie de près par les astronautes grâce à un système de caméras).
Lorsque la capsule est séparée de plus de 20 mètres de l’ISS, les systèmes de propulsions se déclenchent ; le contrôle au sol prend en charge la descente de l’appareil.
A 140 km d’altitude, la capsule se sépare en trois parties. Le module central abritant les cosmonautes, grâce à son bouclier thermique, résiste lorsqu’il rentre dans l’atmosphère. Les deux autres modules se désintègrent.
Il faut savoir que le choc avec l’atmosphère est particulièrement violent. Le vaisseau se met à trembler. Un astronaute doit donc être physiquement et psychologiquement fort pour supporter de tels effets.
A 10,5 km d’altitude, la vitesse du module passe de 28.000 à 800 kilomètres par heure. Il subie un importante force de décélération (environ quatre fois la gravité terrestre). Puis l’extracteur de parachute est déployé.
Le parachute principal se déploie à 8 kilomètres au-dessus du sol, soutient la capsule dans les airs assurant la descente à une vitesse proche des 20 kilomètres heure.
A 5,5 km d’altitude, le bouclier thermique et l’excédent de combustible et d’oxygène sont éjectés, afin de réduire des risques d’explosion à l’atterrissage.
A 70 centimètres du sol, six rétrofusées situées en dessous de la capsule se déclenchent dans le but de réduire la vitesse de descente pour minimiser le choc.
Une fois au sol, des équipes se chargent de détacher le parachute principal, pour éviter que la capsule soit emportée, puis extirpent les voyageurs qui, une fois sortis, sont installé sur une chaise, pour qu’ils soient réhabitués à la gravité terrestre. Ils subissent ensuite des examens médicaux.
Actuellement des recherches sont en cours pour élaborer un prototype de vaisseau réutilisable indéfiniment pour remplacer toutes les étapes en une seules.