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Christiane Taubira, la fieffée menteuse « n'a pas menti »...

Publié le 12 mars 2014 par Raymond_matabosch

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Christiane Taubira, la fieffée menteuse « n'a pas menti »... du moins c'est ce qu'elle a affirmé, ce mercredi en début d'après midi à la sortie du Conseil des Ministres, en improvisant une conférence de presse. « Non, je n’ai pas menti » et « non, je ne démissionnerai pas » et elle a rajouté « Non, je n’ai pas informé le Président ».
En outre, elle affirme « avoir été informée de l’existence des écoutes seulement le 28 février », alors que hier, 11 Mars, « elle avait clamé haut et fort, qu'elle n'avait été informée que par l'article du Monde, le 7 Mars. » Et elle assure, en outre qu’elle «n'avait pas d’information sur la date, la durée et le contenu des écoutes » visant le prédécesseur de François Hollande.
Mais, selon les documents qu'elle a brandi pour se justifier et prouver sa bonne foi, il s'avère qu'elle a été tenue informée, avec régularité, des évolutions de l’enquête sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. C'est ce qu'écrit directement à Christiane Taubira, le 26 février, Philippe Lagauche, avocat général près la cour d’appel de Paris : « Le juge d’instruction saisi du dossier dit des financements libyens de la campagne présidentielle de 2007 (dont il vous est régulièrement rendu compte sous la référence AS/13/2352/FIN) a en effet par ordonnance du 17 janvier 2014 transmis au procureur de la République financier des procès-verbaux transcrivant des écoutes téléphoniques et des [...] d’appels téléphoniques dont il résulterait des suspicions de commission de ces infractions. »
L'avocat général avait, de plus, joint à son courrier celui d'Eliane Houlette, procureur financier, qu'il a reçu le même jour («J’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir trouver sous ce pli un rapport du procureur de la République financier me rendant compte de l’ouverture ce jour d’une information»). Lequel courrier dit : « Les policiers ont intercepté entre le 28 janvier et le 11 février 2014, des conversations téléphoniques entre M. Nicolas Sarkozy utilisant une ligne téléphonique souscrite sous un nom d’emprunt et M. Thierry Herzog, avocat se servant d’une ligne téléphonique souscrite le même jour et au même endroit que la première. »
Et poursuit : « [...] révélé, d’une part, que M. Thierry Herzog aurait pu être renseigné de […] tant sur la surveillance des téléphones de Nicolas Sarkozy que sur la [...] d’une perquisition dans le cadre de l’information en cours et, d’autre part, [...] est entré en relation, à de nombreuses reprises, avec un magistrat du parquet général de la Cour de cassation [...] »
etc... etc... etc... N'en jetez plus la cour est pleine...
Avec cela, quand on sait qu'officiellement les écoutes ont débuté le 3 Septembre, mais officieusement bien plus en avant dans le temps... on apprendra bientôt la date, comme bon nombre d'autres écoutes mises en place tant au niveau des hommes politiques, que des journalistes, des syndicalistes et des personnages de la société civile... et le scandale en découlera car les écoutes élyséennes dans lesquelles François Mitterrand s'était commis, font image d'amateurisme...

Pour preuve irréfutable : A ceux qui jugeraient mes propos anodins et mensongers, - que preuve tangible m'en soit apportée -, il suffit de se rappeler, un exemple parmi tant d'autres exemples qui pourraient être cités, que Cazeneuve, Ministre du Budget en lieu et place du grand Cahuzac qui n'a toujours pas rapatrié en France son minimum syndical de 600.000 euros, se vantait, en mai 2013, qu’il « pourra désormais y avoir des écoutes téléphoniques en cas de fraude fiscale présumée. Que tous ceux qui ont gonflé leurs notes de frais jettent leurs téléphones portables à l’eau... » La république socialiste française a les poches vides, mais pas celles de ses dirigeants, de grandes oreilles et une petite morale.


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