- 12 mar 2014
- Gilles Rolland
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C’est avec une certaine fierté que nous vous parlons aujourd’hui du nouveau film de Nicolas Cliet-Marrel, notre cher rédacteur. Nicolas qui a intégré l’équipe d’On Rembobine à l’occasion d’un reportage sur le festival Fantasia, l’année dernière et qui exprime ainsi sa passion pour le cinéma avec sa plume et une caméra, comme l’attestait déjà son 2079 : The Fortune Teller (article ici).
Aujourd’hui, il revient donc avec Immuable, un court-métrage documentaire s’articulant autour du métier de taxidermiste et plus spécialement autour du travail d’une certaine Kate Puxley. Une artiste qui présentait fin février à Montreal une exposition de ses dernières oeuvres sculturaples réalisées à partir d’oiseaux retrouvés morts.
Le film qui résulte de la rencontre de Nicolas et de Kate Puxley s’avère dans un premier temps, et sur un plan purement visuel, totalement fascinant. Bénéficiant d’une photographie pastel de toute beauté, le court-métrage souligne la poésie qui peut se dégager des créations complexes et parfois ambiguës de Kate Puxley. Au passage, il explore une facette relativement inédite du métier de taxidermiste en jouant sur les métaphores et les thématiques qui peuvent s’en dégager. Ne travaillant qu’à partir d’animaux retrouvés morts au bord des routes, Kate Puxley devient alors l’héroïne d’un documentaire singulier, et remarquablement soigné, qui interroge notre rapport à la nature et aux animaux. Il présente ces tentatives de « résurrection » via autant de transformations artistiques plus ou moins abstraites, d’une façon qui n’a rien de glauque et extrait du processus une poésie qu’il rend palpable.
Vous pouvez d’ores et déjà découvrir Immuable :
Immuable par columboy2079
@ Gilles Rolland
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