La LADDH considère que seul un organe de régulation tel que prévu par la loi sur l'audiovisuel est légalement habilité à examiner les éventuels manquements aux règles édictées par ladite loi. Que ces mesures instruites par l'administration constituent des atteintes à la liberté d'expression et à la liberté de la presse garanties par la constitution et les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ratifiées par l'Algérie. La LADDH dénonce ces atteintes à la liberté d'expression et appelle à la suppression de l'Etat d'urgence de fait imposé par le pouvoir à l'encontre de l'exercice des libertés individuelles et collectives.
La LADDH reste solidaire des journalistes pour l'exercice du droit à l'information et des libertés. La LADDH appelle l'ensemble des acteurs de la société et des citoyens à la mobilisation à chaque fois que nos libertés sont menacées.
Alger le 12 mars 2014.
Le Président de la LADDH. Nour-Eddine Benissad