Hier soir s’est tenu la troisième cérémonie des Gérard du cinéma, un prix satiriques équivalent des “Razzie Awards” Hollywoodien. Chaque année les noms des prix et le palmarés me font bien délirer, une petite vengeance mesquine contre ceux qui nous on fait souffir avec leur navet! L’émission complète est disponible en streaming sur le site de Paris Première.
Gérard du film où on sait pas si on s’en va, si on revient, ou alors quoi?
- Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier
Gérard de l’acteur qui aurait vraiment mieux fait de continuer à faire des sketches
- Jean-Paul Rouve dans Ce soir, je dors chez toi
Gérard de l’actrice que les journalistes s’obstinent à appeler « mademoiselle » alors qu’elle a plutôt une tête à ce qu’on l’appelle « mémé »
- Catherine Deneuve dans Après lui
Gérard du mauvais timing
- Taxi 4 avec Samy Naceri (qui, malheureusement, se trouvait en prison durant la promo)
Gérard de l’ersatz
- Clovis Cornillac dans Scorpion (notre « Bruce Willis français »)
Gérard du plus mauvais animal dans un rôle d’animal
- Jean-Paul Rouve dans Ce soir, je dors chez toi
Gérard de la compromission alimentaire
- Alexandre Astier dans Astérix aux Jeux Olympiques
Gérard du film dont on a appris l’existence en préparant les catégories des Gérard
- Très bien, merci (mais oui, d’Emmanuelle Cuau, avec Sandrine Kiberlain !)
Gérardu du filmu roumanescu
- Patru luni, trei saptamani si doua zile de Cristian Mungiu
Gérard du désespoir masculin
- Franck Dubosc dans Astérix aux Jeux Olympiques
Gérard du désespoir féminin
- Monica Bellucci dans Le Deuxième souffle
Gérard du plus mauvais film de l’histoire du cinéma en 2007
- Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann
Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari
- Arielle Dombasle dans Gradiva