Charlie-Hebdo vit depuis l'affaire des pseudo-caricatures de Mahomet sur une rente prospère : rappeler qu'il est par excellence le journal de référence en matière de blasphème, comme si le blasphème était une marque de qualité ou d'originalité ou de liberté. La petite boutique entend donc faire fructifier son capital accumulé lors des procès et elle nous offfre un publi-reportage sur le film réalisé par Daniel Lecomte C'est dur d'être aimé par des cons, qui sera présenté à Cannes, film qui concerne (vous l'aurez deviné, vous êtes malins), la fameuse affaire des pseudo-caricatures. Rien de très grave jusque-là. Charlie exploite tous les filons contestataires en produits dérivés, l'islamiste barbu comme le Sarkozy au Kârcher. De toute manière, l'auto-promotion est une règle de…