Parlons aujourd’hui d’une série très récente, car le dernier épisode de sa première saison à été diffusé dimanche dernier aux states. Cette série, c’est True detective.
Produite par HBO, la série peut déjà se targuer d’être l’un des nouveaux petits bijoux de la chaine.
Le principe de la série est de raconter une histoire différente par saison. Ainsi, on ne sait quasiment rien de ce que traitera la seconde saison, si ce n’est que l’histoire n’aura aucun rapport et que le casting changera complètement.
Pour cette première saison, on y suit deux inspecteurs de Louisiane chargé d’enquêter sur le meurtre d’une jeune femme ornée de bois et tatoué de dessins sataniques. Leurs enquête va s’avérer des plus complexe, car elle va s’étaler sur 17 ans.
La série commence déjà sur un générique qui est un petit chef-d’œuvre en soi, ou chaque image ferait une magnifique affiche. Dans ses premiers épisodes, le show pourra en dérouter plus d’un par sa lenteur. Mais s’il y a bien une chose qu’une autre série m’a apprise (le chef-d’œuvre The wire.), c’est qu’il ne faut jamais se fier à la lenteur des premiers épisodes d’une série pour la juger. Car oui, ses premiers épisodes pourront en faire décrocher plus d’un, mais True detective est similaire à un livre parfaitement écrit, elle met doucement en place ses personnages pour qu’on s’accroche encore plus à eux. D’ailleurs, le casting est une réussite certaine du show, entre Matthew McConaughey absolument possédé en flic associable (ça m’étonnerait pas qu’il défonce tout aux prochains Golden Globes.) et Woody Harrelson en policier plus terre-à-terre qui à du mal à s’entendre avec son coéquipier, leurs prestations est parfaite !
Je vous parlais de la lenteur de la série, et on verra plus tard que cette lenteur sert la série. Pourquoi ? Car elle instaure cette ambiance si particulière au show, un ton malsain qui reflète la noirceur de l’âme humaine dans ce coin de la Louisiane. True detective atteindra son apothéose lors d’un hallucinant plan-séquence de 6 minutes qui instaure une tension de dingue, c’est simple, cette unique scène peut-être considéré comme l’une des meilleure scène qu’on ait jamais vu dans une série.
A travers seulement 8 épisodes, la série utilise deux arcs narratif, l’un nous montrant les personnages enquêter en 1995 et l’autre ou on verra les deux inspecteurs être interrogé sur cette affaire en 2012.
Quand au final, il est tout aussi réussi, donnant plus d’importance à l’évolution de ces deux personnages plutôt qu’à un gros retournement de situations de dingue, on à tout de même envie d’applaudir lorsque le générique de fin arrive tant la série à été grande !
En conclusion, oui, je me risque à le dire, mais cette première saison de True detective est un chef-d’oeuvre, du genre qu’on ne voit qu’une fois tout les 5 ans (si c’est pas plus.) et qui est aussi, voire plus puissant que ce que nous ont donné les meilleurs thriller du 7ème art. Sublime !