Présumément, et à tord, décrit par l’ensemble des rumeurs comme un modèle low-cost avant son arrivée, l’iPhone 5c, en réalité à peine moins cher que le 5s alors que doté de composants largement dépassés et s’habillant d’une coque en plastique colorée, ne se vend pas…
De la pub, alors qu’une baisse de prix serait sans doute plus efficace...
Les pratiques du marketing d’Apple, depuis que la société se porte comme un charme, se sont axées sur le nombrilisme du californien, délaissant presque complètement la publicité, hormis celle cofinancée par les opérateurs, principalement diffusée sur les petits écrans.
On peut ne pas aimer la publicité, mais il n’empêche qu’au bout d’un moment, les éditeurs de tous bords se mettent tout naturellement à conférer plus d’espace éditorial aux produits qui sont issus de leurs annonceurs, comme le coréen Samsung. Peu importe, Apple était resté persuadé de la force de son image, et que l’application d’une pomme croquée sur n’importe lequel de ses produits suffisait à générer des ventes.
Depuis la fin d’année dernière, les informations relatives à l’iPhone 5c ne sont pas bonnes du tout. Cet iPhone de génération précédente, emballé dans une coque de couleur vive en plastique ne séduit pas. Les clients préférant mettre quelques deniers de plus pour accéder au 5s. Le souci d’Apple, avec le 5c, c’est bel et bien que son smartphone est perçu comme un produit low-cost, presque dépassé, encore et toujours proposé à prix fort comparativement à une certaine concurrence. Mais là encore, le californien ne change rien. Avec des invendus s’élevant à 3 millions de pièces dormant en stock, une société autre aurait déjà opéré une baisse de prix.
Sinon, y’a la presse online
Le seul changement vraiment visible passe par des publicités massivement insérées, comme dans le New York Times online. Un inédit pour Apple, puisque si on pouvait voir des affiches, ou encore quelques campagnes dans le print, pour ce qui est du online, la publicité directe (hors prise en charge par un opérateur) dans le domaine n’avait jamais été entreprise. Parler d’iPhone n’est certainement plus aussi vendeur pour un éditeur que par le passé.
Le retour sur terre de la firme à la pomme, devant se remettre à arroser les médias par le biais de placements publicitaires pour y figurer en bonne place aura certainement du bon pour la marque. Au moins en termes de prise de conscience face à la concurrence. Sans parler des médias, qui ont plus besoin que jamais de ce genre d’apport financier.
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