Les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital (BWH) de Boston ont passé en revue 7 bases de données pour sélectionner finalement 30 études portant sur l’association entre la prématurité et le risque d’asthme / troubles de respiration sifflante. Ils ont ensuite compilé les données, portant, au total sur 1.543.639 enfants. Leur analyse confirme que la prématurité est associée à,
· – un risque accru de 71% de respiration sifflante (soit chez 13,7% des enfants nés prématurément vs 8,3 % chez les enfants nés à terme),
· – après ajustement avec d’autres facteurs de confusion possibles, ce risque reste significativement accru, de 46%,
· – ce risque apparaît particulièrement élevé soit multiplié par 3, chez les enfants nés très prématurés (< 32 semaines de grossesse).
Il est clair que la prématurité augmente fortement le risque d’asthme. Alors que plus de 11% des bébés naissent avant terme, étant donné que l’asthme est une maladie chronique, il y a urgence à améliorer la compréhension des mécanismes sous-jacents et de développer des actions de prévention, conclut le Dr Aziz Sheik, co-auteur de l’étude.
Source: PLoS Medicine January 28, 2014 DOI: 10.1371/journal.pmed.1001596 Preterm Birth and Childhood Wheezing Disorders: A Systematic Review and Meta-Analysis