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Voltaire (1694-1778), moins connu sous son véritable patronyme François-Marie Arouet, était un joueur d'échecs, amateur passionné mais d'un niveau modeste (1).
Philosophe des Lumières réputé pour la finesse de ses réparties et pour son esprit brillant, il n'aimait pas être Mat. Auteur d'un Traité sur la Tolérance, il était lui-même intolérant . . . lorsqu'il perdait une partie d'échecs !
On rapporte que Voltaire n'hésitait pas à distraire son opposant en sifflotant pour le gêner. Et, à l'occasion d'une défaite, il pouvait aller jusqu'à bombarder son adversaire avec les pièces du jeu.
Sans surprise, Voltaire a eu recours au jeu d'échecs (comme métaphore) pour donner son opinion, que ce soit au sujet de la musique ou de la religion.
A suivre : Voltaire, le jeu d'échecs et la musique. Voltaire, le jeu d'échecs et la religion.
(1) Socio-anthropologie des joueurs d'échecs par Jacques Bernard.