Il est comment le prix Fauve d'Angoulême ? Il est mérité.
La virtuosité des couleurs, la maîtrise de la narration et de la mise en scène. La lâcheté des hommes – celui qui reste n'est pas forcément le moins lâche –, la filiation, le passé qui finit toujours par rattraper, réparer ses erreurs. En les assumant.
Et puis, l'envie furieuse de retourner en Italie, de cueillir des oranges à même l'arbre, de conduire une fiat mini dans les virages, de sentir le parfum des olives, de vivre des clichés de cartes postales sur fonds de soleil couchant.
Un road trip léger et mélancolique dont les ruptures graphiques sont tout simplement éblouissantes.
Delcourt, 224 pages, 2013
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