Chers amis lommois,
Si vous aimez votre ville, si vous aimez le quartier de la Délivrance et son urbanisme si original, alors n'hésitez pas. Copier ces photos et archivez-les dans vos disques durs. Imprimez-les le cas échéant. Car malheureusement, elles ne sont plus que l'image d'un souvenir, le rêve d'un passé oublié, car, depuis le passage du bulldozer Vicot, les maisons de la rue Victor Martel n'existent plus, et le charmant portique en béton de la troisième, place Demory, a fait place aujourd'hui à d'horribles pilasses en briques.
Cette défiguration de la Délivrance, méticuleusement préparé par son prédécesseur Yves Durand, a été soigneusement mise à exécution par son successeur Roger Vicot. Le même Roger Vicot qui brigue sa succession en se présentant pour la première fois devant vos suffrages, en osant écrire dans son programme distribué dans les boîtes aux lettres, je cite dans le texte : "Lomme est riche... d'une histoire forte... Il nous faut protéger cette histoire, la mettre en valeur avec notre patrimoine...." (sic)
Qui espèren-t-il convaincre de sa sincérité, alors que lui et ses amis politiques osaient nous raconter des "bobards" en prétendant que ces maisons étaient inhabitables et trop chères à restaurer. A votre avis, la personne qui vivait heureux dans la maison devant laquelle stationnait sa voiture, avait-il la même vision des choses que M. Vicot et ses amis qui dénonçaient celles et ceux qui n'étaient pas d'accord avec eux comme de "vieux débris croulants voulant fossiliser la Délivrance en musée". Les gens de Délivrance présents ce soir-là à l'inauguration de la salle dautry n'en sont toujours pas revenus et n'ont pas oublié.
C'est vous dire la démocratie socialiste respectueuse des habitants qui sévit à Lomme. Moi, personnellement, j'en ai assez et j'invite toutes celles et tous ceux qui sont d'accord avec moi à le manifester dans les urnes et autrement.
Les gens de Lomme, et ceux de la Délivrance, méritent mieux que la caricature de démocratie qu'on prétend leur offrir. J'aurai encore l'occasion d'y revenir.