Lorsque l’on annonce à Bruce Boutard qu’il souffre d’une maladie cardiaque incurable et que seule une greffe pourra le sauver, son monde s’écroule. Mais lorsque cet homme misogyne au caractère d’ours se rend compte qu’on lui a greffé le cœur d’une femme, c’est la fin du monde ! Sauf qu’il va tout mettre en œuvre pour savoir qui était sa généreuse donatrice et comprendre pourquoi son nouveau cœur s’emballe à la vue de certaines œuvres d’art.
Les romans de Tatiana de Rosnay ont cette particularité d’aborder des thèmes originaux, rarement abordés dans la littérature, ou questionnés de façon différente de ce que l’on a l’habitude de lire. Et c’est toujours avec beaucoup de curiosité que j’ouvre ses livres, me demandant comment elle va traiter le sujet. Mais comme pour mes lectures précédentes, j’ai une nouvelle fois été déçue par cette histoire banale et sans surprise.
Qu’une greffe de cœur change la personne qui la reçoit, c’est indéniable. Mais qu’un homme détestable en tout point se transforme en un être doté d’humanité, d’ouverture d’esprit et de sensibilité artistique après une opération cardiaque, c’est un peu gros. Le problème, c’est que tout le roman est dans cette veine, les ficelles sont tellement grossières et connues que l’intrigue en devient prévisible et ennuyante.
Une lecture facile mais qui ne provoque aucune émotion. Un roman de vacances que l’on oubliera bien vite et qui constituera probablement ma dernière expérience de lecture avec cette auteure.
Le cœur d’une autre – Tatiana de Rosnay – Plon – 1999
Du même auteur:
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