Dallas (2012) // Saison 3. Episode 3. Playing Chicken.
Je pense que l’une des intrigues les plus bizarres de ce début de saison c’est la relation très complice entre Nicolas et Elena. Je ne m’y attendais pas nécessairement mais je suis ça presque
glauque. Mais Elena ne sait pas du tout qui est réellement Nicolas. Enfin, je suppose. Peu importe, les deux font la paire et continuent de chercher des informations qui pourraient permettre à
Cliff Barnes d’être innocenté. Nicolas va donc retrouver Rhonda sauf que si cette dernière semble être prête à faire des révélations, elle va se tourner vers Bobby et tout lui dire. Bobby est en
train de devenir peu à peu le nouveau J.R. de Dallas. Il n’est pas aussi perfide et son regard n’est pas aussi fou mais disons que toutes les actions qu’il met en place afin de
sauver Southfork d’un côté (il fallait la trouver l’histoire de cette poulette, espérons qu’il y en ait d’autres des comme ça) ou encore afin de démontrer à Nicolas que les Ewing ne sont pas nés
de la dernière pluie. Pour ce qui est de Christopher, son enquête sur le passé un peu étrange de Nicolas va le conduire dans des recoins pas toujours très calmes de Mexico. Je trouve que Dallas
fait évoluer son histoire assez rapidement ce qui permet de ne pas s’ennuyer.
C’est une très bonne chose, notamment car les scénaristes auraient très bien pu tomber dans un piège. Mais ce n’est le cas pour le moment. Au contraire, la série fait évoluer son intrigue de
façon très fluide. Tout commence aussi à se regrouper. Pour ce qui est de John Ross, si le business n’est pas ce qui importe le plus au personnage, il va se retrouver manipulé par les filles qui
l’entoure. Enfin, surtout Emma. Cette dernière veut John Ross mais pour cela elle doit se débarrasser de Pamela. Intelligemment, la série créée le trouble dans la tête de John Ross. J’ai adoré.
Dallas s’amuse avec ce personnage et de toute façon Sue Ellen l’avait bien mis en garde. Emma n’est pas nécessairement celle qui est la plus bienvenue dans la famille Ewing. On
sent les réticences de chacun sauf de John Ross. Pamela de son côté est encore un peu sonnée par l’amour qu’il porte à son futur mari. Du coup, on ne sait pas trop sur quel pied danser pour le
moment. Mais Dallas tisse ici quelque chose qui colle parfaitement à l’esprit d’un soap et c’est tout ce que l’on pouvait lui demander. Ni plus, ni moins.
Note : 6/10. En bref, du Dallas sympathique.