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Le temps politique transgressé

Publié le 11 mars 2014 par Micheltabanou
FS-logo1-hd copie Quelques voix socialistes et quelques analystes avisés de la politique locale me posent les bases d’une énigme qui les taraude ! A savoir pourquoi « il » fonce droit dans le mur et qui a pu ainsi initier puis instrumentaliser cette politique suicidaire pour le Parti Socialiste ? Il est vrai qu’ « il » aurait pu prendre tout son temps et tisser une toute autre stratégie pour un jour espérer "conquérir" en des conditions plus favorables cette mairie qu’il convoite avec appétit. Car il est vrai qu'« il »  peut se recommander d’un bon bilan, d’une gestion saine (qu’à la lecture de ses déclarations dans les divers médias locaux il a su revendiquer et parvenir à convaincre les fontenaysiens ). « Il » peut se prévaloir de compétences acquises par l'expérience en matière budgétaire pour préparer l’avenir d’une ville et entrevoir quelques projets prometteurs pour notre développement... Pour cela « il » pouvait se contenter des vertus d’un simple réglage d’options politiques adaptées aux nouvelles réalités de la mandature à venir et au sein d’une nouvelle majorité avec un groupe politique maintenu à l’étiage de la mandature précédente se positionner en attente de ce moment où le PS ( que sera-t-il en 2018, 2019 ? ) pourrait jouer sa carte dans un renouvellement apaisé de la vie locale ? Pourquoi ne pas avoir pris le temps réfléchi d'attendre avec patience cette fenêtre sur l‘avenir dont il est possible que des temps politiques nouveaux offrent cette opportunité d’ouverture? C’est la question qui m’est posée régulièrement et à laquelle je n’ai aucune réponse tant les paramètres m'en sont étranges. Je m’en explique : à la raison politique s’est substituée dans le déroulement de cette campagne une dramaturgie, une typologie comportementale dominée par un affect hypertrophié où pêle-mêle se retrouvent l’ego, la surchauffe des ambitions, un sens cognitif unilatéralement dirigé vers un objectif obsessionnel qui rétrécit le champ de vision ( cette acuité si nécessaire du réel ), une virtualisation euphorique d'un grand soir socialiste balayant un archaïsme de 50 années d'union, une dépréciation déraisonnée de tous les paramètres. Je le concède, j’apporte dans mon analyse de la situation une raison plus clinique à ce comportement que politique mais l’ensemble des données relevées sur le terrain avec comme le souligne si bien dans son courrier d’explication Madame Amsatou Ba le cortège de haine envers des socialistes, les pressions et discriminations qu’elle a pu subir ainsi que d’autres ex-colistières, la dureté, l’âpreté, des propos sur le Maire Jean-François Voguet ( propos disproportionnés alors qu’il y a eu six années de gestion des affaires municipales en commun ) rendent la situation incompréhensible alors que tout devrait être orienté vers une critique, une résistance aux droites locales fixées sur un UMP et Modem/ex PS et nous éviter cette dramaturgie inutile... "Il" avait plus à gagner dans une attente calmement posée avec l'assurance d'une base de compétences à engranger et à composer un matelas sur lequel reposeront les pièces d'un avenir à composer. C'est le chox du temps de la construction et non celui de la destruction avec l'euphorie de ses échappées d'adrénaline. Aujourd'hui "il" a choisi de ferailler et de donner des coups d'épées dans l'eau et surtout de noyer toutes les espérances d'un PS désigné à l'ensemble des forces de gauche comme étant réfractaire à l'union ou favorable à la seule union qui lui sied d'être: le suivre pour porter ses ambitions.. De la possibilté de fructifier nous en sommes arrivés au temps de la désillusion. C'est la trangression du temps politique.

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