Direction Milan

Publié le 11 mars 2014 par Paniervolant

Cet inoubliable séjour en Italie m'avait laissée rêveuse et j'avoue que je m'y serais bien installée pour y vivre.......

Nous avions parcouru les routes ensoleillées de Milan à Florence en auto-stop avec deux amis italiens, ce qui nous aidait pour le parcours et la communication, puisque Larry ne parlait pas l'Italien et toujours pas le Français d'ailleurs, et j'en étais arrivée à m'exprimer couramment Anglais avec lui qui ne faisait pas d'effort dans ma langue maternelle.

A cette époque Larry m'appelait RED parce que j'étais très souvent vêtue de rouge, avec de longs cheveux bruns auburn camouflés sous un turban de mousseline rouge, pour faire ressortir d'immenses yeux verts sur une peau blanche laiteuse, j'habillais mes lèvres d´un rouge intense assorti à mes tenues.
RED appréciait cette vie de bohème qui lui permettait de découvrir et apprécier des chefs d'oeuvres dans ces villes mondialement connues.
Le séjour restait trop bref et inoubliable, mais il fallait hélas bien rentrer chez nous, moi à Paris, et Larry à Londres.

C'était presque l'automne et ce retour dans la capitale française me parut gris, triste et ne m'apportait rien de nouveau.
De plus j'avais l'impression que Jean-Pierre ne supportait pas mes allers et venues.
Je restais nostalgique de ce séjour italien qui avait ensoleillé mes souvenirs.

J'appelai Larry qui travaillait à Londres pour ses scéances photos et prendre de ses nouvelles mais également lui faire part des miennes pas très intéressantes.

C'est alors qu'il me remémora l'un de nos amis communs, Luigi, qui lors d'un séjour à Paris m'avait gentiment proposé une invitation chez lui en Italie dès que je le souhaitais.


Quelle bonne idée avait eu Larry de me le rappeler. Je me précipitais au bureau de poste pour envoyer un télégramme à Luigi qui me répondit affirmativement.
Aussitôt en possession de cette bonne nouvelle je pliais bagages et quittais définitivement Jean-Pierre et mon poste de "jeune fille au pair", tout en suivant attentivement les indications laissées par le télégramme de Luigi.
Je pris le train de nuit Paris Milan, et au petit matin je débarquais pour la seconde fois dans cette impressionnante gare de Milan, construite à l'époque de Benito Mussolini, où je retrouvais Luigi qui m'attendait.


Luigi était venue me récupérer en voiture et il nous restait quelques dizaines de kilomètres à parcourir pour atteindre son village, que j'allais découvrir avec une joie extrême, dans la magnifique région du Lac de Côme.

Ce fut pour moi une très belle surprise qui me laissa sans voix, devant un tel paysage ..........