Tous les jours j’en apprends un peu plus sur la navigation. Ma réflexion du jour, que je souhaiterais vous faire partager, porte sur les mouillages : C’est bien beau de partir à l’assaut des vagues sur son bô bateau, mais c’est qu’il faudrait songer à stopper sa monture nautique de temps en temps !
Pour « garer » son bateau plusieurs règles : trouver un endroit calme et abrité, mais aussi accrocher solidement son embarcation à l’endroit désiré. Pour ce faire, on utilise une ancre et c’est bien là le problème.
Une ancre c’est « un objet embarqué, lourd, souvent de métal et destiné à fixer des bateaux à endroit spécifique sur les fonds rocheux ou vaseux ou sableux. » (Wikipedia). Ok, mais que se passe-t-il pour la flore et le fond au-dessous ?
Lorsqu’un bateau de plaisance ou de croisière mouille en pleine mer, c’est souvent pour profiter de la beauté d’un récif de corail, de la flore marine luxuriante ou pour observer la faune, qui en général s’agglomère à de forts jolis endroits. Une fois les touristes revenus de leur petite séance de « scuba diving » (nonnnnn je ne jette pas la pierre, je l’ai fait moi aussi en Australie …) le bateau est prêt à repartir. « Levez l’ancre moussaillon !!! » et jetez-donc un coup d’œil à votre ancre recouverte d’algues, de terre et peut-être même de petites bêtes !
Les prairies sous-marines ne résistent pas bien aux mouillages, les sédiments sont remués, la vase est déplacée par le labourage du fond et l’écosystème en prend un coup.
Alors oui , bien sûr, on ne va pas interdire aux bateaux de jeter l’ancre ! Barbe bleu ce serait bien ennuyeux, mais pourquoi ne pas chercher des solutions plus écologiques ?
Ancréco propose un début de solution avec la création d’une ancre « écologique ». Equipée de petites pales rétractables, cela permet de limiter l’impact du mouillage, notamment sur les herbiers. Ce nouveau produit est disponibles pour les bateaux de plaisance jusqu’à 16 mètres, nos amis de Mia Fora, dont je vous parlais juste en-dessous, vont tester Ancréco pendant leur voyage.