Dtwice, ce nom vous dit sans doute quelque chose si vous suivez attentivement l’actualité des musiques électro depuis 2005. Claviériste et chanteur lead de Smooth, il marqua pendant plus de dix ans la scène française du haut d’un nuage pop électro-atmosphérique. Smooth, ce sont trois albums sur lesquels on retrouve entre autres Dominique A, Yann Tiersen et Sinclair, quatre singles composés par David et diffusés allègrement sur Radio Nova de 2006 à 2012 (Friendly Yours, Red Train, Another Life et Smooth), de nombreuses synchronisations à l’image (le whisky Jameson, Arthur et les Minimoys, Les Dents de la Nuit), des musiques utilisées pour des pièces de théâtre (En attendant Godot) ou plus simplement pour des reportages TV (M6, Canal +, France Télévisions etc..).
Les artistes ont parfois rendez-vous avec un album, un rendez-vous avec eux-mêmes en forme d’aboutissement personnel qui marque le début d’un nouveau cycle. C’est le cas du 1er disque de David Darricarrère aka Dtwice qui paraitra début 2014. Des compils Hôtel Costes en concerts prestigieux (Olympia, Zénith de Paris et quelques 500 concerts en France et tournées dans 17 pays), Smotth a tracé sa route et laissé des marques : 40 000 albums sont vendus à ce jour.
Il y a près de six ans, alors que le deuxième album du trio nantais était en cours d’élaboration (The Endless Rise of the Sun), David sentit poindre une envie d’autre chose, une mélodie dont le volume ne cessera de monter. Il lui faudra toutes ces années pour comprendre et tendre la main à cette moitié de lui, comme on la tend à un vieux frère trop longtemps ignoré. A trente-cinq ans, c’est donc seul et réconcilié avec lui-même que David, aka Dtwice, prépare la sortie d’un 1er album solo.
C’est au gré des rencontres, en remettant cent fois le cœur à l’ouvrage, que ce premier EP a pris forme. Son nouveau répertoire révèle la sensualité de son compositeur, un parfum masculin-féminin qui fleure autant la vanille que l’ambre gris. Si les mélodies sont douces et le chant suave, voire aérien, il n’en reste pas moins que chaque morceau est d’une précision redoutable, tant dans le jeu que dans la justesse des arrangements.
Je vous propose de découvrir Bright Light, extrait donc de ce premier EP.