10/03 Espionnage : Snowden à notre secours, et il sait de quoi il parle !

Snowden nous a fait un sacré cadeau en disant tout haut et preuves à l'appui ce que beaucoup disaient depuis longtemps tout bas et sans pouvoir toujours donner des exemples concrets.

Quelle bonne idée à eu la NSA d'espionner le téléphone de Mme Merkel, qui sous son air de gentille dame qui ne veut que du bien à toute la planète, est quelque peu teigneuse pour ceux qui lui manquent le respect.Au début de l'histoire, tout le monde a crié au loup (américain) au point que le Snowden a dû se réfugier chez Poutine, ce qui pour un apôtre de la liberté d'expression est un sacrifice biblique.Puis peu à peu, on a su un peu plus de ce qu'on subodorait sans pouvoir le démontrer : que les espions bien de chez nous faisaient comme leurs copains et espionnaient à qui mieux, mieux. Et comme toujours dans ces cas là, on s'entraîne d'abord à la maison, où il y a moins de concurrence et moins d'endroits pour se cacher et après, on sort discrètement par la porte du jardin pour « élargir le terrain de recherches » sans être (trop) repéré.Et Snowden nous prévient encore : nos petits gouvernement à nous (le nous étant extensif à toute l'Europe) se sont laissé convaincre par les vilains de la NSA de procéder à "la mise en place en secret de systèmes intrusifs de surveillance massive"Alors, vive le cryptage, à condition de savoir s'en servir et de se tenir au courant de l'évolution pour changer dès qu'une méthode est percée. 

Et si vous n'en êtes pas trop capable (comme un pourcentage assez pharamineux de nos concitoyens, dont l'auteur de ces lignes) alors portez vous candidat pour aller sur Mars ou cherchez vous un nouveau Larzac pour élever des chèvres et concentrez votre activité sur cette seule affaire. Le décryptage du langage chèvre ne marchant pas encore bien.

Mais soyons optimistes : au rythme où ils vont, ils finiront bien par se méfier au plus haut point les uns des autres et donc, tous autant qu'ils sont, braquer leurs micros espions les uns sur les autres. 

Et alors, qu'est-ce qu'on va rigoler, nous autres avec nos chèvres !

© Jorge