UN PETIT FAIT DIVERS A ROMAINVILLE
Les événements se sont déroulés à la cité Y.GAGARINE il y a quelques jours.
Je ne vais pas commenter les faits, ils ont été largement couverts par la presse écrite et notamment par : Marianne, Le Parisien, Libération.
En bref : De courageux locataires de la tour A de la cité Y.GAGARINE, dont le quotidien était devenu invivable - du fait de la présence permanente de dealers exerçant leur trafic, aux yeux de tous, dans les parties communes de l’immeuble -ont eu comme seul recours, pour faire connaître leur situation, d’inviter la presse.
Le 15/02/2014, le journal Marianne éditait un article sur ce sujet. Événementfort désagréable pour notre Maire à quelques jours du premier tour des municipales. Il lui fallait réagir au plus vite : Le 20/02 avec son aéropage, elle se rendait sur les lieux. Ce déplacement ne pouvait pas, bien évidemment régler un problème qu’il aurait fallu traiter bien en amont. Nos élus, débordés, ont alors fait appel au Ministre de l’Intérieur joint par téléphone par Monsieur Guglielmi (Premier adjoint qui, je le croyais, n’a pas que pour mission à Romainville d’arborer son écharpe dans les commémorations. Il est également détenteur du téléphone portable de Mr Valls)
S’en suivent des discutions, des palabres et d’inévitables promesses. Sans être présent, il est facile de deviner la scène.
Notre Maire qui doit être garante de la sécurité et du maintien de l’ordre dans notre ville, ne peut pas arguer ne pas connaître la situation des habitants d’une partie de la cité. Elle a probablement rempli son devoir et alerté les autorités compétentes puisque sa police municipale musclée n’est pas habilitée à intervenir dans ces situations. Malheureusement, à ma connaissance, les traces de requêtes ou même de déclarations publiques sont absentes.
Tout cela n’est pas brillant Madame Valls, vous qui prônez la concertation, qui prétendez gérer notre ville dans la plus grande clarté, si vos administrés sont obligés de faire appel à la presse pour vous faire bouger, vous devez admettre un grave manquement à vos devoirs.
François ANDRE 1 MARS 2014