Après la découverte de la possibilité de créer entièrement une arme à feu à partir d’une imprimante 3D, l’université de Manchester, avec l’aide de crédits alloués par le gouvernement britannique, a réussi à mettre au point un scanner permettant de détecter une arme imprimée en 3D.
Ce dispositif est destiné à équiper les aéroports et autres zones sensibles afin de repérer les éventuelles menaces et d’avertir les autorités compétentes pour pallier à tout risque au moyen d’ondes radio sophistiquées fonctionnant sur le même principe qu’un sonar. Chose complètement impossible à faire il y a 5 ans puisque basée sur de puissants algorithmes permettant de mettre au point une intelligence artificielle.
Les premiers tests sont prometteurs puisque la détection d’arme non métallique a fonctionné sur un périmètre de 25 mètres permettant aux autorités d’intervenir immédiatement. Afin de pouvoir développer ce dispositif à plus grand échelle, la société Radio Physics Solution a lancé une campagne de financement participatif (crownfunding) sur le site syndicateroom.com. Ce scanner devrait ainsi intéresser un grand nombre d’organismes et de gouvernement qui se sont montrés inquiets face aux dérives de l’impression 3D permettant à chacun de pouvoir créer sa propre arme à feu en plastique sans se faire repérer par les détecteurs actuels.