Je n’avais pas été emballée par le premier opus (c’est le moins que l’on puisse dire…) mais ayant acheté le coffret, je ne pouvais ne pas lire la suite de « Malavita »…
Dans « Malavita encore », on assiste à la normalisation de la famille Blake. Fred vieillit et se range. Maggie se lance dans quelques projets personnels pour agrémenter sa vie en Provence. Belle a quitté la famille pour étudier à Paris et Warren est devenu un gaillard amoureux et fiable qui a décidé de devenir menuisier. Mais avec l’historique de cette famille, rien ne se déroule comme cela devrait… En bien ou en mal, ils sont tous rattrapés d’une manière ou d’une autre par leur passé lié à la Mafia et cela influence forcément leurs vies…
Cette deuxième histoire mettant en scène la famille Manzoni n’a rien d’exceptionnelle, ce n’est pas le récit du siècle. L’intrigue n’est pas incroyablement surprenante mais c’est un roman qui est écrit avec humour, avec juste ce qu’il faut de violence pour avoir l’impression que l’on se retrouve dans un remake du « Parrain », sans pour autant que l’on se retrouve dans un roman noir complet…
Les chapitres sont assez longs, mais les sous-chapitres, qui nous permettent de passer d’un personnage à un autre, sont assez courts, ce qui rend la lecture vivante et fait qu’on ne s’ennuie jamais.
Ce qui est étonnant c’est que cette fois encore, j’ai davantage été intéressée par le reste de la famille que par l’histoire de Fred Manzoni pourtant personnage central du roman.
Rien de transcendant donc. Cela reste malgré tout un livre plaisant à lire (que j’ai du reste préféré au premier) qui peut plaisamment occuper un voyage en avion ou en train.
On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l’inénarrable famille Blake. Les enfants traversent une adolescence compliquée, l’épouse fidèle a décidé de s’émanciper, et l’auteur de best-sellers, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire…