« Softly, Softly, passait à la télévision. Breen regarda le feuilleton. Un officier de police sonnait à une porte. Dans son état de fatigue, réalité et fiction se confondaient. De temps à autre, le vent faisait vibrer les carreaux ; à chaque fois, l’image de la télévision vacillait brièvement comme l’antenne sur le toit. » William Shaw Du sang sur Abbey Road
Mercredi sur TF1 avec France/Pays-Bas. Nos footeux sont en partance pour le Brésil et ce soir en amical, ils rencontraient un adversaire annoncé comme bien supérieur aux nôtres. Un match agréable à suivre mais les Oranges manquaient de jus pour inquiéter nos Bleus, résultat final 2-0 pour la France. Pourtant l’important n’était pas dans le score mais dans la manière, les Français ont montré que quelque chose était en train de naitre et ils l’ont prouvé par des buts bien construits en amont et parfaitement conclus à l’arrivée. Le mauvais Benzema semble être de l’histoire ancienne et tout le monde y gagne.
Samedi après-midi sur France2 pour le Tournoi des VI Nations avec Ecosse/France. Les Ecossais jouent leur va-tout pour éviter la cuillère de bois et les nôtres veulent se racheter de leur médiocre match contre les Gallois. Ni les uns, ni les autres ne rempliront leur contrat ! Les Bleus n’ont que des faiblesses à montrer, aucun jeu à proposer et seuls des exploits individuels nous donnent une victoire (19-17) aussi maigre qu’arrachée avec les dents dans les dernières minutes. Un XV tricolore pas du tout rassurant pour l’avenir.
Dimanche, suite du Tournoi sur la même chaine avec Angleterre/Pays de Galles. Puissance, intensité anglaise, les Gallois n’ont rien à opposer à tant de classe et s’inclinent logiquement 29-18. Il est bon de vanner les Rosbifs mais on a aussi le droit de les admirer.
Le soir, je préfère regarder sur France3, Inspecteur Lewis ce programme mineur – oui c’est vrai – mais dont je raffole et enregistrer le film Les femmes du 6ème étage avec Fabrice Luchini, déjà vu mais j’adore Luchini…
Une bonne semaine de télé où la qualité a primé sur la quantité, ce qui comme toujours est le seul critère qui compte.