Nous vous présentons ici une expérimentation de détection d’une rémanence thermique. Une simulation simple, qui image parfaitement le fait qu’un Ovni proche du sol, ou en contact avec celui-ci, peut laisser des traces persistantes dans le temps, dont certaines peuvent être invisibles à l’œil nu. En somme, une analogie de la rémanence biologique, mais pas seulement.
Mesure d’un rayonnement Infrarouge persistant
L’expérience consiste a fabriquer un objet métallique ovoïde qui puisse être rempli d’eau chaude. Cet objet, posé sur un sol en béton durant quelques minutes, est ensuite retiré. Une caméra Infrarouge, sensible au dixième de degré, filme la totalité de l’expérience.
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Photographie de l’objet
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Thermographe de l’objet
Ci-dessous sur l’image de gauche, dans le spectre visible, rien n’indique qu’un quelconque objet était posé sur le sol. Mais en utilisant une caméra Infrarouge, le résultat est bien différent : Une trace thermique est présente.
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Photographie du sol (objet retiré)
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Thermographe du sol (objet retiré)
Le but de cette petite expérience était d’observer l’évolution dans le temps de cette rémanence thermique; d’illustrer la « rémanence biologique ». L’empreinte biologique du cas de Trans-en-Provence (1981), telle qu’étudiée par Michel Bounias, chercheur à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), avait une rémanence de plusieurs mois. Les traumatismes subis par les végétaux avaient persisté durant plusieurs semaines après la disparition du phénomène qui en était responsable. Tout au long de l’expérimentation, les Paramètres objet restent inchangés :
- Émissivité : 0.86
- Distance du sujet : 1.0 m
- Température apparente réfléchie : 20 ° C
- Température atmosphérique : 20 ° C
- Transmission atmosphérique : 1.00
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T= 00 min; Heure : 17h53
Sp1 référence 23.0 °C
Ar1 :Max 51.6 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 28.6 °C
Objet posé sur le sol; pratiquement 52 °C au centre.
Écart de température : 28.6 °C -
T= +05 min; Heure : 17h58
Sp1 référence 22.8 °C
Ar1 :Max 82.8 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 60.1 °C
Dès le retrait de l’objet, dans le visible rien de particulier, mais dans l’Infrarouge une trace est bien visible. Pratiquement 83 °C au centre.
Écart de température : 60.1 °C
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T= +07 min; Heure : 18h05
Sp1 référence 22.1 °C
Ar1 :Max 35.0 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 12.9 °C
Trace visible à 35 °C. Rapide chute de température.
Écart de température : 12.9 °C -
T= +10 min; Heure : 18h15
Sp1 référence 22.1 °C
Ar1 :Max 27.1 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 5.0 °C
Trace toujours visible à 27,1 °C.
Écart de température : 5.0 °C
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T= +08 min; Heure : 18h23
Sp1 référence 21.9 °C
Ar1 :Max 24.6 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 2.7 °C
Trace toujours visible à 24.6 °C. La température au centre de la trace se rapproche de la température hors trace.
Écart de température : 2.7 °C -
T= +07 min; Heure : 18h30
Sp1 référence 21.9 °C
Ar1 :Max 23.6 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 1.7 °C
Trace toujours visible à 24 °C
Écart de température : 1.7 °C
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T= +08 min; Heure : 18h38
Sp1 référence 21.5 °C
Ar1 :Max 22.9 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 1.4 °C
Trace toujours visible, même faiblement à 23 °C.
Écart de température : 1.4 °C -
T= +14 min; Heure : 18h52
Sp1 référence 21.8 °C
Ar1 :Max 22.6 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 0.8 °C
Trace faiblement visible.
Écart de température : 0.8 °C
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T= +10 min; Heure : 19h02
Sp1 référence 21.4 °C
Ar1 :Max 21.8 °C
Dt1: [ana.Ar1.max] – [ana.Sp1.temp] 0.4 °C
On atteint les limites de résolution de la caméra. Trace presque invisible.
Écart de température : 0.4 °C
Un objet rayonnant dans l’Infrarouge peut donc laisser une trace durable, de l’ordre de l’heure. Une trace visible avec un appareil approprié, pour un objet métallique d’une trentaine de centimètres chauffé aux alentours de 90°C.
Évolution des températures (Durée totale de l’expérience : 1h09min)
Et sur le terrain ?
Si un objet se posait et échauffait le sol, par exemple par induction, et cela à une certaine profondeur, il est probable que le signal thermique pourrait perdurer assez longtemps. Nous supposons que la rémanence thermique serait peut-être détectable pendant plusieurs heures. La façon dont perdurerait un signal thermique peut d’ailleurs être étudiée théoriquement, en partant de la quantité de chaleur Q collectée par le sol, de sa conductivité thermique, de la profondeur de « l’empreinte thermique », du flux des pertes radiatives, liée à l’émissivité du sol. Il nous semble que la détection thermique, avec détermination de l’épicentre du phénomène, est une approche intéressante. Imaginons qu’un objet ait été détecté par un réseau de stations de détection de type « UFOCatch » (deux suffiraient), et que des gens puisse intervenir relativement rapidement au voisinage du site. Une caméra infrarouge pourrait détecter le lieu d’impact sol (éventuellement mise en œuvre à partir d’un hélicoptère ou d’un drone). Une équipe d’intervention pourrait alors se mettre en place, baliser le terrain et prélever des échantillons, afin de vérifier si une « rémanence biologie » corrèle la trace thermique. Le prix des caméras thermiques est certes élevé. Pour quelques milliers d’euros, une association aux reins solides pourrait s’en procurer une. Mais d’autres solutions sont envisageables. En 2013, la société FLIR Systems a réussi à intégrer la technologie d’imagerie thermique à l’intérieur d’une coque de protection de Smartphone, en particulier pour les iPhone 5.
Cet outil devrait être disponible courant 2014, pour un prix de 250 euros. La coque disposera d’une batterie offrant deux heures d’autonomie. Deux caméras y seront intégrées : la première filmera dans le spectre visible ; la seconde filmera l’image thermique. La superposition des deux séquences permettra à l’utilisateur de distinguer tous les détails en temps réel. Une version pour plateforme Android, plus grand public, est en préparation. L’imagerie thermique fera bientôt partie des standards dans l’étude scientifique du phénomène Ovni.